« Il est de l'intérêt des Etats-Unis que l'Algérie développe son économie. » L'ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, Richard Erdman, a plaidé, lors de son intervention au premier symposium algéro-américain sur les opportunités d'affaires en Algérie, pour le développement des échanges entre les deux pays. L'Algérie est déjà le premier partenaire des Etats-Unis avec un volume d'échanges commerciaux de 8,5 milliards de dollars en 2004. Mais le représentant des Etats-Unis incite surtout à diversifier les exportations algériennes hors hydrocarbures. Aussi, a-t-il indiqué, 500 produits algériens, seront commercialisés aux Etats-Unis. M. Erdman s'est réjoui, par ailleurs, de la décision d'ouverture du capital du CPA. Tout en insistant sur le fait que les Etats-Unis ne comptent pas investir dans le secteur bancaire, il affirme que les experts américains sont prêts à apporter leur aide pour mener à bien cette opération. Ce sera, dit-il « un conseil neutre ». « La banque, ajoute-t-il, a été un obstacle au développement de l'économie, nous nous félicitons du fait que le gouvernement algérien commence à parler des réformes. » « Transparence » était hier le maître mot, tout au long de l'intervention de Richard Erdman devant les hommes d'affaires américains et algériens. Il a ainsi recommandé aux autorités en charge du dossier des réformes une « transparence dans les affaires », la modernisation du système bancaire, le renforcement du tissu des PME-PMI ainsi que l'investissement dans l'éducation. L'amélioration de la vie des Algériens passe, d'après lui, par ces réformes.