-Baraki : Les actions contre l'informel continuent Une quarantaine d'habitants de la ville de Baraki ont bloqué la route principale de la ville pour exiger une entrevue avec le wali délégué concernant l'anarchie qui règne dans cette agglomération. Le blocage n'a duré qu'une vingtaine de minutes, «histoire de montrer que nous ne voulons pas pénaliser les passants», selon un représentant d'un quartier du centre-ville. Les protestataires réclament l'élimination du marché informel, qui «bouffe tous les espaces publics». Aussi, la reprise des travaux d'aménagement des routes, dont certains sont abandonnés, est insérée dans la plateforme des revendications. «Les rues deviennent marécageuses à la moindre averse. Nous réclamons l'achèvement des travaux», précise-t-on également. -Cité Galloul à Bordj El Bahri : Sans égouts depuis 2005 Une rue se trouvant à la cité Cosider (Galloul), dans la commune de Bordj El Bahri, est dépourvue de canalisation pour les égouts depuis 2005. Les habitants, qui se sont associés pour réaliser une bonne partie de la canalisation, en contribuant à hauteur de 40 000 DA chacun, déplorent l'arrêt des travaux.«La personne qui s'est occupé de ces travaux a arrêté le chantier, sous prétexte qu'il n'avait plus de pente», affirme une habitante, avant d'ajouter : «Depuis, cette personne ne veut plus parachever la réalisation de l'égout. Pis encore, il s'abstient de nous rendre notre argent.» L'état dans lequel se trouve la rue est pitoyable, car les travaux ont été arrêtés sans que la chaussée n'ait été remise dans son état initial. Des excavations ponctuent la route et des monticules de débris obstruent le passage même aux piétons. La canalisation n'étant pas achevée, des odeurs nauséabondes s'y dégagent à longueur d'année.