Les fonctionnaires de l'université de Bouzaréah (Alger 2), affiliés à l'UGTA, ont observé hier une grève. Répondant à l'appel de leur conseil syndical, les protestataires ont exprimé des revendications d'ordre socioprofessionnel. Les grévistes réclament ainsi une augmentation salariale pour tous les travailleurs et les fonctionnaires du secteur de l'enseignement supérieur ainsi que l'intégration des contractuels qui sont au nombre de 400, en appliquant le régime indemnitaire. Ils demandent également la révision de leur classement dans les échelons de la Fonction publique. Les protestataires exigent en outre la mise en place rapide d'un statut particulier des travailleurs et d'une prime indemnitaire de restauration et de transport. Ils réclament aussi le dégel de la livraison des quotas de logements et l'ouverture d'une enquête sur les unités distribuées lors du découpage de l'université d'Alger. De leur côté, les agents de sécurité s'inquiètent de l'implantation d'une société privée de gardiennage à Bouzaréah. «Nous refusons catégoriquement cette solution vu qu'elle compromettra notre avenir professionnel», a indiqué un agent de sécurité qui a préféré garder l'anonymat. Par ailleurs, le comité autonome des étudiants de Bouzaréah a exprimé son soutien aux travailleurs grévistes dans la lutte pour la concrétisation de leurs revendications.