Les immeubles de la cité Djoued Tahar dont la construction remonte à 1969, souffrent, selon les habitants, de l'absence d'opérations d'entretien et se dégradent de jour en jour à une cadence pour le moins inquiétante. Cette situation qui ne fait qu'empirer a contraint les résidants à tirer la sonnette d'alarme pour attirer l'attention des responsables concernés sur la gravité du problème, et ce dans le souci d'éloigner tout risque pouvant nuire à ces bâtisses. En plus de l'insalubrité et de la présence de rats et de moustiques dans les caves pleines d'eaux usées, les habitants pataugent dans la gadoue, suite aux travaux de rénovation du réseau de gaz de ville qui ont laissé des quantités de boue entassée partout. Cet état de fait n'incombe pas seulement aux locataires, car si l'OPGI a lancé par le passé des opérations de pompage des eaux stagnantes dans les caves, elle n'a pas renouvelé cet effort. D'ailleurs, depuis 2007, aucune intervention n'a été effectuée sur l'étanchéité des terrasses afin d'éliminer les infiltrations qui menacent la structure même des immeubles, puisque les façades laissent déjà apparaître clairement la ferraille de la structure.