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Le coup d'épée britannique
Le Sommet européen face à la question budgétaire
Publié dans El Watan le 17 - 12 - 2005

Jusqu'en début de soirée d'hier, les chefs d'Etat et de gouvernement des 25 pays de l'UE continuaient leur « affrontement » autour du cadre financier, autrement dit le budget de l'Union pour les sept années à venir, soit de 2007 à 2013.
Une atmosphère tendue régnait au sein de l'immeuble du Conseil européen à Bruxelles, où les premiers dirigeants de l'Europe s'étaient retrouvés depuis jeudi après-midi. Et pour cause, la dernière proposition de mercredi des Britanniques, qui président l'UE, de ramener le montant global du budget à 849,303 milliards pour les sept ans à venir, a été immédiatement rejetée par la majorité des partenaires, avec en tête la France et la Pologne. D'autant plus que ce montant inclut la Bulgarie et la Roumanie, dont l'arrivée au sein de l'UE est prévue pour 2007. Evidemment, le Premier ministre britannique, Tony Blair, sait pertinemment qu'il doit placer la barre très haut s'il veut préserver pour son pays le fameux rabais qui lui est accordé depuis 1984. De quelque 2 milliards en 1984, il a atteint 5,3 milliards en 2005. Sa tactique : remettre en discussion le paquet sur la politique agricole commune (PAC), dont bénéficie la France à hauteur de 45 % et faire un plaidoyer pour une gestion plus rigoureuse des finances de l'Union, en mettant en avant les déficits incontrôlables de certains partenaires comme le Portugal, l'Italie ou la Grèce. Cependant, on peut croire que la manœuvre indélicate de M. Blair a été de vouloir faire, aussi, des « économies » sur le dos des dix nouveaux pays qui avaient rejoint l'UE en mai 2004, avec une baisse de l'ordre de 8% des aides régionales prévues. La France a saisi l'occasion : « C'est inacceptable ! », a déclaré le ministre des AE français, Philippe Douste-Blasy. Le Parlement européen a, par la voix de Hans Pöttering, président du principal groupe politique, le PPE (droite), ajouté : « Il ne doit pas y avoir des citoyens de première classe et des citoyens de seconde classe dans l'Union. » Plus encore, la majorité des pays membres a rappelé à la Grande-Bretagne que le rabais qui lui a été accordé en 1984 répondait à sa situation économique difficile de l'époque. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. La Grande-Bretagne est parmi les plus riches de l'UE. Là encore, Tony Blair a avancé la part importante de la contribution de son pays au budget de l'Union. « Les actions décidées -pour le budget- conformément au traité devraient respecter les principes de subsidiarité, de proportionnalité et de solidarité. Elles devraient aussi apporter une valeur ajoutée », affirme le document anglais remis, mercredi, au Conseil. Nous sommes alors dans un cercle vicieux, où celui qui contribue le plus au budget communautaire récupère le plus aussi en matière de ristourne. La France comme la Grande-Bretagne sont dans ce cas. Tony Blair le sait. Reste la Commission européenne qui, voulant être plus royaliste que le roi, a proposé plus que l'offre du Luxembourg faite en juin dernier et qui était de 871 milliards d'euros, pour la porter à 100,3 milliards d'euros et l'on comprendra alors la colère de son président, José Manuel Barroso. « Est-ce que cela ne préoccupe pas la présidence britannique de savoir que la majorité des membres de ce parlement et des dirigeants européens rejettent sa proposition ? », s'est-il interrogé devant le parlement, mercredi dernier. Lorsque l'on sait que pour être adopté, le budget européen doit avoir l'unanimité des 25 pays membres, on comprend alors pourquoi jusqu'à vendredi les chefs d'Etat et de gouvernement n'affichaient pas le sourire habituel devant les caméras des nombreuses chaînes de télévision, venues couvrir ce sommet européen pas comme les autres.

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