Plus de deux mois après l'élimination de son chef, Nabil Sahraoui, par les forces de sécurité sur les monts d'Adekkar, à Béjaïa, le GSPC a annoncé hier le nom de son nouvel émir, sans pour autant confirmer la mort de son prédécesseur. Ainsi, c'est Abou Mossab Abdelwadoud, de son vrai nom Droukdel Abdelmalek, artificier du GSPC, donné pour mort par les services de sécurité le 19 juin dernier, à l'issue de l'opération ayant visé la direction du GSPC dans le maquis d'Adekkar. Dans un communiqué de quelques lignes seulement diffusé sur le site web du GSPC, il est tout juste affirmé que Abou Mossab a remplacé Nabil Sahraoui, dit Abou Ibrahim, à la tête de l'organisation et que « d'autres informations sur cette nomination seront incessamment publiées ». Il y a un mois, le GSPC, par le même canal, a déclaré dans un communiqué signé par le chargé de l'information et mufti de l'organisation, Abi Omar Abdelber (lui aussi donné pour mort lors de l'opération de Béjaïa), que six membres de la direction du groupe « sont portés disparus », parmi lesquels Nabil Sahraoui, l'émir national, et son bras droit, l'ancien parachutiste déserteur des rangs de l'ANP, Abou El Houmam Okacha, résidant à Alger, Ousama Abdeldjabar, chef du cabinet du GSPC, domicilié à Alger, Abdelkahar, de la capitale, dont le vrai nom est Youcef Kacemi, Abou Dherr Rachid, de Dellys à Boumerdès, Abou El Abbas, d'Alger, et Abderrahmane de M'sila.