Le cadre de vie dans les cités mitoyennes des 100 et 18 logements d'Azeffoun ne cesse de se dégrader. Les cours d'entre les bâtiments, où l'éclairage public fait défaut depuis six mois, ont perdu, depuis des années, ce qui reste de leur revêtement. Ainsi, en hiver, ce sont des bourbiers qui se forment en offrant un aspect général hideux, alors qu'en été la poussière empoisonne la vie aux habitants. Ce sont des cités, où, de surcroît, les blocs n'ont jamais été repeints depuis les années 1980, et n'ont à aucun moment bénéficié d'aménagement quelconque, hormis des promesses des élus, mais non concrétisées à ce jour. Les espaces verts, lorsqu'ils ne sont pas squattés, sont transformés en dépotoirs. Sur ce plan, la responsabilité des habitants est entière, puisque le ramassage des ordures ménagères est régulier. Au niveau de ces cités, la tendance est encore à l'étouffement et à l'anarchie, avec des constructions aux alentours, bouchant la vue les uns aux autres, sans voies d'accès clairs, ni planifiés. Aussi, les habitants, qui souffrent de la dégradation des cours de leurs cités et des accès entre les différents blocs, de l'absence d'aménagement d'espaces verts, d'aires de jeu pour leurs enfants, se demandent s'il faut recourir aux actions de rue pour bénéficier de l'attention des autorités compétentes ?