Avec un effectif de 200 travailleurs et une capacité de production journalière de 1 200 q de farine triturée et approvisionnant les wilayas d'Adrar et de Tindouf, la filiale « les moulins de Béchar » est l'objet de préoccupation de la tutelle. Au cours d'un point de presse donné au siège de la filiale. M. Kouraba Youcef, Pdg du groupe Eriad de Sidi Bel Abbès a indiqué que le devenir de la filiale a été le souci constant dans la phase actuelle du processus de privatisation. Il a touché jusqu'ici les entreprises de Sig et de Maghnia sur les 9 filiales en service dans l'Ouest. En outre, il s'est dit satisfait, à l'issue de ses entretiens avec les travailleurs, mais n'a cependant pas caché sa stupéfaction, dit-il, quant à l'absence de dialogue et l'énorme déficit en matière de communication, constatés au niveau de l'entreprise. C'est pourquoi « j'invite la direction à être constamment à l'écoute des partenaires sociaux qui veulent exprimer leurs préoccupations dans un cadre organisé et créer ainsi un climat propice au dialogue sain », a-t-il lancé. L'assemblée des travailleurs a désigné deux délégués qui seront chargés, auprès du groupe de Sidi Bel Abbès, de mener des discussions en vue d'aplanir les difficultés susceptibles d'entraver la bonne marche de la production avant l'étape précédant la privatisation à l'ordre du jour. M. Kouraba a indiqué que deux appels d'offre ont été lancés au cours de l'année 2005 mais aucune soumission n'a été proposée. Par ailleurs, le responsable a fait savoir que dans le contrat qui sera signé avec l'acquéreur de l'entreprise, il est prévu, conformément à la loi sur la privatisation, que la priorité ira à la préservation de l'emploi et à l'investissement qui sous tend le maintien des postes de travail avec un suivi rigoureux et constant de la part du groupe. Selon le Pdg de Sidi Bel Abbès, la filiale de Béchar n'a pas de créances à honorer vis-à-vis des autres organismes publics à l'exception, toutefois, des dettes internes à l'entreprise.