Jusqu'à jeudi dernier, l'on dénombrait 97 enfants inscrits sur la liste des circoncisions, dont un petit Nigérien. Selon l'initiateur de cette action de solidarité, le vénéré El Hadj Nouacer Mohamed, «la liste a été arrêtée trois jours avant, afin de prendre attache avec les services hospitaliers d'Amechouen où se dérouleront les actes chirurgicaux. La liste des bénéficiaires a été ouverte à tous les enfants de la wilaya depuis de début du Ramadhan. Cette année, nous avons avancé la date de la campagne, d'habitude organisée le 27e jour du mois sacré du Ramadhan, pour alléger la charge des chirurgiens délégués à cette opération et permettre ainsi aux autres bienfaiteurs de la wilaya de faire des actions similaires et, par ricochet, toucher un nombre plus élevé de démunis car leurs parents, faut-il le rappeler, n'ont pas les moyens suffisants pour faire un tel acte à leurs dépens. Pour preuve, l'année passée, nous avons un inscrit des enfants de 14 ans. Cette année, on trouve des enfants de 8 à 12 ans sur la listes des bénéficiaires». A signaler qu'«avant d'entamer la circoncision, les enfants ont subi des examens médicaux préliminaires avec pour objectif d'éviter toute complication postopératoire», explique pour sa part le directeur de l'établissement public hospitalier (EPH) d'Amechouen, Bika Abdelkader, qui indique au passage que «tous les moyens sont mobilisés pour mener à bien cette opération». Et qui dit moyens dit bloc opératoire, corps paramédical et chirurgiens. Pour mémoire, depuis la promulgation en juin 2006 de la circulaire ministérielle se rapportant à la nécessité de considérer la circoncision comme un acte chirurgical, cette opération se déroule impérativement au niveau des hôpitaux afin d'écarter les risques de maladies infectieuses et de contaminations fatales.