Le chanteur Baâziz a apporté un démenti clair et net quant à la supposée expulsion de l'affaire Bendir. Il dira, lors d'une conférence de presse animée mercredi soir : «Il ne s'est rien passé en Algérie ! J'ai personnellement invité Bendir Man, je le considère comme mon petit frère. En Tunisie, on l'appelle même le petit Baâziz. Et ce que je peux vous dire, c'est que jusqu'au moment où on l'a reconduit à l'aéroport, il ne s'est rien passé. Après le départ de l'aéroport, là, je ne sais pas.» De Tunisie, Bendir Man ne tardera pas, aux dire de Baâziz, de lui écrire et de lui dire : «Ils m'ont interdit, je t'expliquerai.» Ce à quoi Baâziz essaiera de le joindre par téléphone, mais sans parvenir à l'avoir. «J'ai alors appelé Radio mosaïque, une radio tunisienne, pour faire une mise au point. J'ai dit qu'en Algérie, il était sous ma protection et qu'il ne lui était rien arrivé ! Qu'aucun officier ne l'a embarqué. J'ai même 20 personnes, dans le rang des musiciens présents, qui peuvent en témoigner !» Dans ce cas-là, que signifie tout ce tapage médiatique, suscité par les déclarations du chanteur tunisien ? «Je me suis demandé le pourquoi de tout cela, dira Baâziz, peut-être, étant encore jeune, a-t-il voulu le succès rapide ? Ce n'est pas bien méchant. Mais c'est devenu une affaire entre deux Etats !» «Et si effectivement il a été expulsé, tout ce que je peux dire, c'est que je ne permettrai jamais que mon invité soit interdit de séjour en Algérie. J'ai ramené un artiste, pas un terroriste ! Nous ne sommes que des artistes !»