La rentrée scolaire et sociale n'est pas seulement synonyme de dépenses pour l'achat des fournitures et des vêtements pour enfants, elle est aussi une pénible épreuve pour le citoyen. Des services de l'état civil, où les bousculades font rage pour le retrait d'un simple extrait de naissance, à la poste, où l'argent des salariés et des retraités est devenu un non-droit, l'usager est harcelé de toute part et soumis à de longues files d'attente. «Jusqu'à quand doit-on se lever tôt et se bousculer pour retirer un document d'état civil», s'interroge-t-on. Si dans les petites communes de la wilaya le retrait des documents d'état civil ne pose aucun souci, dans les grandes villes, les bureaux sont loin de contenir la pression. Ailleurs, à Belhadef, Ouled Rabah, ou à Ouled Yahia, pour ne citer que ces régions, les agents sont presque au repos. Le service public est à l'agonie, et l'exemple est à voir dans les bureaux de poste et ceux de Sonelgaz, eux aussi contaminés par le phénomène des interminables files d'attente. Le phénomène est observé depuis les derniers jours du Ramadhan, qui ont coïncidé, semble-t-il, avec la fin de la période de grâce qui leur a été accordée pour honorer les factures. En effet, les abonnés, dans le cadre des mesures d'apaisement prises par les pouvoirs publics, ont bénéficié d'un report du paiement de leurs factures, pendant le mois sacré, ce qui peut expliquer cette pression.