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Crise dans la zone euro : Le rappel à l'ordre des Américains
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Publié dans El Watan le 17 - 09 - 2011

Un défaut de paiement bien encadré de la Grèce n'est pas à écarter, afin d'éviter une faillite «subie» qui risquerait de se propager à d'autres pays plus importants, comme l'Italie ou l'Espagne.
La zone euro s'enfonce inexorablement dans la crise, et cela inquiète outre-Atlantique. Si les solutions qui pourraient permettre de sortir de l'impasse ont fait l'objet d'intenses tractations entre la Banque centrale européenne et les gouvernements de l'Eurogroupe, c'est aujourd'hui aux Américains de s'inviter dans le débat par un petit rappel à l'ordre du secrétaire au Trésor américain, Timothy Geithner. Invité hier à une réunion des ministres européens des Finances à Wroclaw, en Pologne, Geithner a exhorté les Européens à mettre un terme à leurs divisions, mettant en garde contre les «risques catastrophiques» de la désunion.
Un rappel à l'ordre qui n'a pas été du goût des responsables européens. Ainsi les ministres allemand et belge des Finances, n'ont pas hésité à rappeler aux Etats-Unis l'énorme dette publique sous laquelle ils croulent. Idem du côté du chef de file des ministres de l'Ecofin, Jean-Claude Juncker, qui a vivement réagi à la requête des Etats-Unis concernant la hausse des capacités du Fonds européen de stabilité, en déclarant sans détour : «Nous ne discutons pas de l'élargissement ou de l'accroissement du FESF avec un pays non membre de la zone euro.» Il faut toutefois reconnaître que les atermoiements qui marquent les discussions entre les membres de la zone euro concernant le second plan d'aide à la Grèce inquiètent les marchés. Les Bourses européennes ont d'ailleurs terminé la semaine en ordre dispersé.
La monnaie européenne a également lâché du lest en descendant à 1,3784 dollar contre 1,3882 dollar la veille. L'objectif de départ des ministres des Finances de la zone euro était de concrétiser le second plan de sauvetage de près de 160 milliards d'euros promis en juillet à la Grèce. Toutefois, certains blocages demeurent concernant les garanties demandées par la Finlande en échange de nouveaux prêts à Athènes. Un mécanisme à l'étude pourrait prévoir que la Finlande renonce au moins à une partie de ses bénéfices sur les prêts octroyés à la Grèce via le FESF.
D'autres pistes ont également été proposées à l'examen, à l'image des garanties en liquide, que refuse fermement la zone euro, la mise en gage de terres grecques ou des participations dans des entreprises hellènes. Des solutions qui sont d'ailleurs difficiles à mettre en œuvre d'autant que, d'un côté, Athènes trouve toutes les difficultés à atteindre les objectifs budgétaires fixés par ses créanciers, à cause d'une récession plus dure que prévu. De l'autre, les responsables de la zone euro craignent que trop d'Etats demandent ensuite le même traitement. Ce contretemps reporte cependant la décision concernant une hypothétique mise en œuvre du nouveau plan d'aide à la Grèce au mois d'octobre. Si rien n'est décidé à l'échéance prévue, la Grèce pourrait se retrouver en faillite dès le mois prochain.
L'Agence France Presse rapporte d'ailleurs que des gouvernements européens évoquent même l'hypothèse d'un défaut de paiement radical de la Grèce, avec maintien du pays dans la zone euro. Selon certains économistes, le pays pourrait devoir renoncer à rembourser jusqu'à la moitié de sa dette de 350 milliards d'euros. Cela pourrait induire des coûts exorbitants pour l'ensemble de la zone. Or, la chancelière allemande, Angela Merkel, a insinué mardi qu'un défaut de paiement bien encadré de la Grèce n'est pas à écarter, afin d'éviter une faillite «subie» qui risquerait de se propager à d'autres pays plus importants, comme l'Italie ou l'Espagne.
D'autant que des rumeurs évoquent la possibilité que Moody's, qui a placé la note souveraine italienne Aa2 sous surveillance négative le 17 juin, pourrait l'abaisser de façon imminente. En attendant, et afin d'éviter des répercussions plus graves de la crise des dettes souveraines sur la sphère de l'économie réelle, la Banque nationale suisse, la Banque d'Angleterre, la Banque du Japon, la Banque centrale européenne (BCE) et la Réserve fédérale américaine (FED) ont lancé une action concertée pour apporter des liquidités en dollars aux établissements bancaires, en leur prêtant de l'argent à trois mois, et ce, de manière illimitée.


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