M. Zerouati Mohammed dit Hmimou est président, depuis sa création, de la jeune équipe de la Saoura qui a fait une accession fulgurante. En cinq années, elle se retrouve en Ligue 1 professionnelle. Les moyens ne manquent pas et la rigueur non plus. -Trois rencontres, deux victoires et une défaite, jugée difficile, en déplacement à Mrouana. C'est un bon début pour la JSS … Un bon début, je dirai oui, mais il ne faut pas oublier que nous ne sommes qu'au début du championnat. Les équipes n'ont pas encore atteint leur vitesse de croisière. Les dirigeants et les entraîneurs sont encore en train de chercher parmi la bonne formation. Il faut donc garder les pieds sur terre. -La semaine dernière, vous avez cartonné face à l'une des meilleures équipes de la Ligue 2, le MOC en l'occurrence. Quelle est votre réaction ? C'est vrai que nos joueurs ont marqué pas moins de cinq buts et n'en ont encaissé aucun. C'est une satisfaction pour nous et surtout pour nos supporters, c'est certain. Mais je le redis, ce n'est que le début et les équipes sont encore en train de se chercher. Le MOC est une grande équipe qui mérite tout le respect. -Avez-vous des blessés ou des suspensions parmi vos joueurs en prévision de votre prochain déplacement ? Non. Tous nos joueurs sont en forme et prêts à participer au prochain match contre le CA Bordj Bou Arréridj, ce vendredi. -Justement, vous allez à Bordj Bou Arréridj, chez l'ex-wali de Béchar, Mechri Azzedine, qui n'est autre que le fondateur de cette équipe de la JS Saoura. Un déplacement particulier, non ? Effectivement, vendredi prochain, nous serons les hôtes de notre ancien wali. Je pense, comme tous les Bécharis, qu'il sera fier de voir le parcours que la JSS a franchi, jusque-là. Il nous a laissé un précieux souvenir que nous préservons jalousement. -Pourquoi n'évoquez- vous jamais les juniors qui font eux aussi, un très beau parcours ? C'est le réservoir de la JSS. Plusieurs jeunes juniors se trouvent actuellement parmi l'équipe première. Vendredi dernier, face au MOC, nous avons intégré Mokdad, un jeune qui n'a que 18 ans. Il a été excellent. -Disposez-vous des moyens financiers nécessaires, le nerf de la guerre, pour faire face à une longue et dure saison en perspective ? Oui ! Grâce aux autorités locales et aux différents commerçants et entrepreneurs de Béchar, nous disposons de tous les moyens financiers nécessaires. Pas de dette et nos joueurs sont payés rubis sur ongle, jusqu'au dernier centime. Parfois, nous prenons en charge même les familles de nos joueurs qui ont des soucis. Nous partageons les bons et les mauvais moments. C'est pour vous dire que nous formons une seule famille.
