Le futur hadji, qui souhaite accomplir ce cinquième pilier de l'Islam, se doit d'observer des règles de bonne conduite. Il doit également maîtriser le « mode d'emploi » pour éviter toute mauvaise surprise surtout pour les personnes âgées. Il y a d'abord les conditions obligatoires, à savoir être musulman, pubère (âgé 12/14 ans) et jouir de ses capacités physiques et mentales. L'inobservance de ces conditions entraîne ipso facto la nullité du rite. Il y a ensuite les fondements du hadj. Le pèlerin doit se mettre en état de sacralisation (ihram) qui consiste à se couvrir de deux tissus en guise de vêtements. Il doit entamer son rite par les 7 circumambulations, c'est-à-dire faire 7 tours de la Kaaba, pour accomplir les tawafs puis faire le parcours entre El Safa et El Marwa, monter après sur le mont Arafat là où le Prophète avait prononcé son discours d'adieu. S'agissant de ses devoirs, le pèlerin doit avoir l'intention de la sacralisation, passer la nuit à Mouzdalifa, jeter les cailloux (lapidation) sur la représentation de Satan, passer trois jours à Minan et enfin s'interdire tout ce qui est de nature à annuler son hadj. Le pèlerin qui rate l'un des devoirs de son pèlerinage doit le réparer par une offrande ou une aumône. Par ailleurs, la condition de principe pour que le pèlerinage soit pieusement accompli et agréé d'Allah consiste à acquérir licitement les frais de ce voyage. En d'autres termes, se faire payer les frais du voyage et de la prise en charge frappe le rite de nullité.