Les habitants des quartiers situés aux abords du centre-ville de Réghaïa déplorent l'augmentation des tarifs de transport, décidée de manière unilatérale. Les résidants d'une cité de cette partie de la ville de Réghaïa, frontalière avec la wilaya de Boumerdès, ont bloqué, hier, la route pour dénoncer cette augmentation qui n'a pas eu le consentement de la direction du transport, précisent les protestataires. «De Réghaïa marine au centre-ville, nous avons toujours payé 10 DA, aujourd'hui, nous payons 15 DA», assure un père de famille qui a trois enfants scolarisés au centre-ville, avant d'ajouter : «De Réghaïa à Bab Ezzouar, le tarif est de 15 DA seulement, or la distance dépasse 20 km». Aussi paradoxal que cela puisse paraître, le nombre de kilomètres n'est aucunement pris en compte en établissant les tarifs. Aussi, les habitants de ces quartiers, dépourvus de transport scolaire, réclament des autorités locales la mise en service de navettes devant assurer le transport des élèves qui sont scolarisés dans les établissements scolaires se trouvant au centre-ville de Réghaïa, particulièrement en cette saison hivernale où les conditions climatiques s'annoncent rudes. Les élèves démunis marchent quotidiennement sur plusieurs kilomètres pour rejoindre leurs écoles. Etusa : Des dessertes de nuit en fin de semaine Une dizaine de communes de la périphérie seront desservies par l'Etablissement public de transport urbain et suburbain (Etusa) jusqu'à minuit aux mêmes tarifs que ceux appliqués le jour. La décision entrera en vigueur à partir d'aujourd'hui ou en fin de semaine, fait savoir M. Bouteba, responsable du syndicat de l'ex-RSTA. Des régions de la périphérie de la capitale seront ainsi desservies ; les bus prendront leur départ de la place du 8 Mai 1945 vers les stations de Bachdjarrah, Baraki, Birouta, Rouiba, Zéralda et Aïn Benian, trajet prolongé jusqu'à Staouéli. La station de Haï El Badr (Bachdjarrah), terminus du métro, est entrée en service, souligne le syndicaliste.