Le retard enregistré dans la livraison de 10 bus commandés auprès de la SNVI à Rouïba (Alger) depuis 2009 a eu des répercussions négatives sur l'activité de cette entreprise. Bien qu'elle soit opérationnelle depuis mai dernier, la nouvelle entreprise publique de transport urbain de la ville de Chlef n'assure que deux dessertes sur les cinq prévues. La cause réside, nous dit-on, dans la livraison de 10 bus seulement au lieu des 30 commandés auprès de la SNVI à Rouïba (Alger) depuis 2009. La balle est, semble-t-il, dans le camp de cette dernière société qui n'aurait pas respecté ses engagements. En tout cas, ce retard inexpliqué a eu des répercussions négatives sur l'activité de cette entreprise qui ne gère donc que les lignes desservant la partie ouest de la commune du chef-lieu de wilaya, à savoir les localités d'El Hassania, de Lala Aouda et de Chorfa. Pour ce qui est des autres quartiers périphériques, tels que Haï El Moussalah, Haï Nasr, Ouled Mohamed et Haï El Houria, ils doivent encore attendre l'acquisition éventuelle des bus restants. Une opération qui pourrait s'étaler sur une longue période si aucune action n'est entreprise dans l'immédiat par les autorités locales pour débloquer la situation. Rappelons que l'ETUC est l'une des premières entreprises publiques de transport urbain créées par le ministère des Transports pour renforcer le transport urbain et «casser» le monopole exercé par les transporteurs privés, avec son lot de désorganisations et de dysfonctionnements graves. Elle devrait normalement contribuer à combler le déficit de ces moyens de transport en prenant en charge les besoins des cités qui en sont dépourvues. En attendant, les usagers continuent de souffrir en subissant le diktat des transporteurs privés qui ne respectent ni les horaires de passage ni les règles élémentaires en matière de conduite.