Abou Djerra Soltani dit : il faut faire quelque chose, le gouvernement devrait prendre de sérieuses mesures pour prévenir les émeutes futures qui s'annoncent. L'émeutier répond : oui Monsieur Soltani, mais en tant que partie prenante au gouvernement, n'est-ce pas à vous entre autres de faire quelque chose ? Silence. Abou Djerra Soltani dit : la corruption est un problème qui doit s'attaquer de face, de front et au fond et non pas à l'Assemblée nationale. Le corrompu répond : Bravo et merci Monsieur Soltani, j'aime beaucoup ce que vous faites. Silence. Abou Djerra Soltani dit : il serait temps de commencer à flageller les Algériens et Algériennes adultères. Le (la) célibataire répond : vous contrôlez la politique, l'économie, l'associatif, presque toute la presse et toutes les pratiques culturelles, vous voulez en plus contrôler mon corps ? Silence. Abou Djerra Soltani dit : il faut sévir contre ceux qui prennent les enseignements de l'islam à la légère. Le bouddhiste répond : d'accord, mais puis-je continuer à adorer ma vache d'autant plus qu'elle donne du lait à 25 DA ? Silence. Abou Djerra Soltani dit : c'en est trop, il faut en finir avec l'affaire Khalifa et juger tout le monde. Le Khalifa répond : attention, un train (un avion) peut en cacher un autre. Silence. Abou Djerra Soltani dit : le président Bouteflika n'a jamais été malade, il n'est pas malade et ne sera jamais malade. Le médecin répond : il ne faut pas confondre un diagnostic médical avec une analyse politique, au risque de faire une erreur médicale tout en prenant une position politique. Silence. Abou Djerra Soltani dit : nous soutenons totalement le programme du président Bouteflika. Le disparu répond : oui mais alors pourquoi toutes ces critiques énoncées plus haut alors que vous êtes associés au pouvoir depuis 10 ans ? Abou Djerra Soltani dit : je passe. Un grand silence gêné.