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Instantané : La Seaal contrôle-t-elle ses sous-traitants ?
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Publié dans El Watan le 27 - 11 - 2011

Beaucoup de sociétés ou d'Epic sous-traitant avec opérateurs privés ne contrôlent pas ou éprouvent des difficultés à vérifier la besogne qui leur échoit. C'est le cas de la Seaal qui, bien qu'elle s'attelle à honorer son contrat de performance, concernant la disponibilité de l'eau potable dans tous les foyers de la wilaya, elle fait néanmoins preuve d'impéritie lorsqu'il s'agit des entreprises qu'elle engage pour réparer les avaries dans le réseau d'assainissement. Quand bien même le centre d'appel de la Seaal (1594) réceptionne les griefs des citoyens, les services techniques tardent à diligenter leurs équipes, sinon tergiversent, selon les citoyens.
L'on nous explique que la Seaal agit selon les cas d'urgence. Soit. Mais l'on ne sait plus si les techniciens chargés de la réparation d'une canalisation éventrée trouvent le culot de flouer les responsables de la Seaal en lui fourguant des informations erronées, imputant la responsabilité de la fuite d'eau à «l'autre», ou impute-t-on le retard d'intervention au délai que nécessite l'établissement du diagnostic ? Témoin le cas de la rue Omar Benaïssa (n°62) où un éclatement d'une canalisation dure depuis 8 mois, en dépit des multiples visites effectuées par les spécialistes de la Seaal.
«A chacune des visites des techniciens ou ingénieurs de la Seaal, il est pris acte de l'avarie, mais aucune réparation fiable n'est effectuée… Ils promettent de revenir pour régler définitivement le problème qui relève des MTH. Mais rien n'y fut. Nous prenons notre mal en patience et il faut à chaque fois les relancer», fulminent les riverains qui continuent à patauger dans la fange. Et voilà que suite à une énième insistance des plaignants à cor et à cri, une entreprise sous-traitante pointe sur les lieux, mais ne disposant d'aucun plan d'action d'intervention ni repère dans l'endroit où des bêtises ont été déjà commises par Sonelgaz, fait remarquer un pétitionnaire.
Il a fallu la présence de quelques bonnes âmes du quartier pour orienter les tâcherons par où commencer à creuser pour trouver la canalisation d'eaux usées abîmée ! Résultat : après avoir mis la voie sens dessus dessous, nos tâcherons procèdent à la pose de la buse Pvc à fleur de... bitume et repartent, car la pluie les indispose ( ?) L'on s'interroge si le maître d'ouvrage est au courant ou non de ce travail exécuté gauchement par le permissionnaire ? Et si le chantier arrivera, bel et bien, à terme, avec l'assurance de remettre les lieux en l'état ? Ce dernier volet qui, soulignons-le, demeure, est le talon d'Achille de bien d'entreprises de voirie.


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