-Grève des lycéens pour dénoncer le laisser-aller Les élèves d'un lycée d'Oran ont refusé de regagner leurs classes à cause des eaux usées qui stagnent dans la cour de leur établissement scolaire depuis samedi, résultant d'un débordement à partir d'une bouche d'égout située devant l'entrée principale. Débordement causé par la panne des pompes de refoulement de la station de relevage. Inédite, cette grève est à saluer, car elle dénonce un laisser-aller de la part de l'administration qui est censée être à cheval sur l'hygiène dans les lieux du savoir. Il est à noter que la SEOR a dépêché hier matin quatre camions vidangeurs audit lycée pour vider la cour de ces eaux usées. Un médecin de la prévention scolaire s'est rendu dans l'établissement pour superviser cette situation. -Tout Sétif raccordé par la fibre optique Un projet «d'envergure», portant sur l'extension du réseau de fibre optique à toutes les daïras et communes de Sétif, a été retenu pour améliorer la qualité des télécommunications et répondre à la demande des usagers. Ce projet permettra à Sétif d'être la première wilaya à l'échelle du pays «à être totalement raccordée par la fibre optique». Ce système qui permet d'améliorer en simultané les prestations au profit des citoyens concernant la téléphonie, l'Internet à très haut débit, la télévision numérique terrestre (TNT), la visioconférence et la visiophonie sera donc généralisé à travers l'ensemble des communes de la wilaya. -Action en faveur des enfants en conflit avec la justice Le CISP italien (Comitato Internazionale per lo Sviluppo dei Popoli) compte initier une opération pour le compte de l'Algérie, portant sur «la construction d'un plaidoyer permettant l'interpellation des pouvoirs publics en faveur du droit des enfants en conflit avec la justice». Entre autres villes algériennes retenues, l'on cite Oran qui aura à abriter cet événement. C'est ce qui ressort de la ligne budgétaire «Instrument Européen pour la démocratie et les droits de l'homme, IEDDH». Cette initiative intervient pour «renforcer le rôle de la société civile dans la promotion des droits de l'homme et des réformes démocratiques». La durée de l'action, destinée aux associations locales activant en matière de protection de l'enfance, est de 12 mois, tient-on à préciser. -Une Saoudienne décapitée pour sorcellerie Une Saoudienne, condamnée à mort pour sorcellerie, a été décapitée hier. La pratique de la sorcellerie est strictement interdite en Islam, dont l'Arabie Saoudite applique une version rigoriste. Cette décapitation porte à au moins 73 le nombre d'exécutions depuis janvier en Arabie-Saoudite. En septembre, Amnesty International avait appelé le royaume à «un moratoire immédiat» sur les exécutions, en affirmant qu'elles avaient repris «à un rythme alarmant». L'organisation de défense des droits de l'homme avait précisé que 140 personnes se trouvaient dans le couloir de la mort dans le pays. Selon Amnesty, 27 avaient été exécutées en 2010 dans cette monarchie ultraconservatrice du Golfe. En 2009, les autorités avaient annoncé 67 exécutions, contre 102 en 2008. Le viol, le meurtre, l'apostasie, le vol à main armée et le trafic de drogue sont passibles de la peine capitale en Arabie Saoudite.