La maison de jeunes vieux locaux, dont certains en préfabriqué, ayant servi durant la guerre d'indépendance comme camp à l'armée française. Ces locaux ne remplissent pas les conditions à même de permettre aux jeunes adhérents d'activer convenablement, tant ils accusent des manques ; absence de chauffage pour certaines salles, parois lézardées, d'autres subissent des infiltrations d'eaux pluviales aux moindres averses, la toiture étant défectueuse. Manquant aussi en instruments de musique et autres équipements sportifs, la maison de jeunes de la ville d'Azazga connait cependant de nombreuses activités, reconnaissent des adhérents de l'association des activités de jeunes (AAJ). C'est normal, disent-ils, pour une aussi grande commune ayant une jeunesse dynamique, renfermant beaucoup de talents. «Ces jeunes ne demandent qu'à disposer des conditions et des moyens appropriés pour activer dans leur domaine de prédilection», pense Arezki, un des membres de l'AAJ. Ayant de nombreux encadreurs, la maison de jeunes Mazri, dont la plupart de ses membres associatifs se rappellent, avec une pointe de nostalgie, sa fréquentation par plusieurs idoles de la région, comme le groupe Yugurten, compte une riche bibliothèque. Cette variété d'encadreurs assure des formations en informatique, en couture, chorale, musique, etc. Selon le 1er vice P/APC d'Azazga, l'étude pour l'édification d'une grande maison de jeunes a été élaborée et l'entreprise réalisatrice est connue. Ce projet implanté sur le même site, et qui sera financé à 70% sur les fonds de l'APC, n'attend que le feu vert de la DJS (direction de la jeunesse et des sports). Le retard mis par cette dernière pour son approbation est dû au fait que le site de cet ex camp militaire colonial se trouve dans la zone rouge (instabilité du terrain), a précisé l'élu local.