Les prix du pétrole s'inscrivaient, hier, en baisse à Londres et en hausse à New York en cours d'échanges européens, dans un marché peu animé, en raison des fêtes de fin d'année. Le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en février s'échangeait, hier, à 107,79 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 22 cents par rapport à la clôture de jeudi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange, le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance prenait 27 cents à 99,92 dollars. Le marché restait volatil dans des volumes d'échanges peu étoffés en l'absence de nombreux opérateurs pour les fêtes de fin d'année. «Les volumes sont toujours en ‘‘mode vacances'' et devraient rester particulièrement bas à l'approche d'un long week-end», a souligné un analyste. Du côté de l'offre, l'affrontement verbal entre l'Iran et les Etats-Unis à propos des menaces de Téhéran de fermeture du détroit d'Ormuz, par où transitent entre un tiers et 40% du trafic maritime pétrolier mondial, avait tendance à porter les cours. Les deux pays ont haussé le ton ces dernières 48 heures après que Téhéran ait affiché l'intention de fermer le détroit d'Ormuz, un canal stratégique pour le trafic pétrolier mondial, alors que les navires des deux pays paradent dans la région. «Les craintes géopolitiques et les incertitudes du côté de l'offre devraient augmenter le niveau de volatilité du marché, tandis que les tensions au Moyen-Orient pourraient ajouter à la prime de risque», a estimé un autre analyste.