Munis de leurs jugements définitifs de réintégration dans leurs postes respectifs depuis la section sociale relevant du tribunal de Tiaret, trois travailleurs de la coopérative des céréales et légumes secs de Tiaret se sont vu refuser ce droit constitutionnel. Messieurs Hamadi Yacine, Chekal Salim et Haoues Abderahmane sont venus, en ultime démarche, interpeller les pouvoirs publics locaux et la justice sur ce grave déni de droit. Licenciés depuis mai dernier, les ex-agents de sécurité ont argué d'un licenciement abusif que confirma la juge d'ailleurs dans ses attendus. Il y a quelques jours, les autorités judiciaires, à l'ouverture de l'année judiciaire pour 2012, ont fait part, pourtant, d'une «grande célérité dans l'application des décisions de justice». Une question s'impose alors: à quoi servent les décisions de justice si certains responsables font fi de leurs exécutions?