D'innombrables projets sont lancés tous azimuts pour décongestionner une ville à la topographie atypique qui étouffe. Le premier responsable de la wilaya, qui a cette singularité positive d'impliquer les citoyens dans tout ce qui concerne leur ville, indique que «2012 est l'année du terrain». Beaucoup de citoyens, notamment des cadres, sont plutôt satisfaits de cette manière de procéder. Questionné à propos de ces chantiers que d'aucuns appréhendent comme un calvaire, l'un d'eux émet cet avis: «Moi je vois que s'il faut souffrir un peu pour que ma ville retrouve son prestige d'antan, je dis oui. Il faut encourager les hommes de bonne volonté.» Pour continuer sur la lancée du plan de travail initié en faveur de la wilaya, il y a lieu de savoir que le principe des contrats-programmes sera reconduit au profit des habitants de la vieille ville et ceux des zones touchées par les glissements de terrain. En matière d'investissements générateurs d'emploi, une centaine de dossiers en rapport notamment avec l'industrie pharmaceutique et la mécanique, ont été approuvés. Toutefois, le wali prévient qu'aucune complaisance ne sera admise avec les investisseurs ayant bénéficié d'une assiette foncière dont le projet tarde à voir le jour. Deux nouvelles zones industrielles, à Aïn Abid et Didouche Mourad sont également inscrites à la réalisation, avec la réhabilitation des structures sportives de Aïn Abid, Aïn Smara et Didouche Mourad. Autre bonne nouvelle pour les jeunes, des stades de proximité seront érigés à la nouvelle ville Ali Mendjeli, El Khroub et Zighout Youcef.