La section de l'Union générale des étudiants algériens (UGEA) du centre universitaire de Relizane a décidé, dans un communiqué rendu public, d'observer, à partir d'hier, des sit-in dans l'enceinte de la cité universitaire pour dénoncer ce qu'ils appellent la mauvaise gestion des affaires de leur cité. Chose qui s'est répercutée défavorablement sur leurs conditions de vie et surtout sur leur scolarité, lit-on dans le communiqué. Par ailleurs, on pouvait lire un ensemble de défaillances et l'on peut citer, à titre d'exemple : « L'utilisation abusive de l'ambulance de la cité par le directeur pour ses déplacements quotidiens à Mostaganem, la dégradation de la ration alimentaire, la viande nous est servie que rarement et encore en fin de semaine quand la plupart des étudiants rentrent chez eux, l'interdiction de toute activité culturelle et sportive à l'intérieur de la cité, la perturbation répétitive de l'alimentation en eau et en électricité. » Contacté à ce sujet, le directeur de la cité concernée rejettera globalement le contenu du communiqué tout en soulignant que ces revendications sont injustes et ne reposent sur aucune assise solide. Il aurait même insinué qu'il y a manipulation de cette organisation estudiantine pour des fins occultes. Plus tard, un autre groupe d'étudiants affiliés à l'UNJA nous a rejoint pour manifester son soutien indéfectible au directeur qui, selon eux, s'est toujours sacrifié pour une bonne gestion de la cité. Les signataires du communiqué en circulation n'ont rien à voir avec la cité universitaire, ce sont tous des externes, lancera un étudiant. Alors s'agit-il seulement d'une démonstration de force ou y a-t-il réellement anguille sous roche ?