Des ouvriers licenciés luttent pour leur réintégration Après le rejet de leurs recours disciplinaires consécutivement à leur licenciement décidé par leur employeur, les 10 ouvriers et syndicalistes de l'ENG (ex-carrière géante), sise à Bounouara dans la commune de Ouled Rahmoun ont saisi l'inspection du travail à l'effet d'une conciliation règlementaire devant le bureau de cette institution. Pour rappel, ces licenciements contestés par les travailleurs, ont été infligés à la suite d'un conflit social survenu le 6 octobre de l'année dernière lorsque des ouvriers ont protesté contre leurs conditions de vie et de travail à l'instar des autres secteurs. Un bref arrêt de travail de 2 heures s'est transformé en feuilleton devant l'appareil de justice qui avait statué sur «l'illégalité de la grève» et la «libération des lieux de travail» pour atterrir devant la commission de discipline. Celle-ci est mise à l'index pour sa partialité, selon les victimes de licenciements, qui estiment que les appareils syndicaux de l'UGTA à El Khroub ainsi que les autres institutions et appareils seraient complices de ce « règlement de compte» contre les nouveaux syndicalistes fraîchement élus qui ne font pas l'affaire de l'employeur et des anciens apparatchiks de la gérontocratie syndicale éjectée par les urnes de la tête du syndicat de l'ENG. «L'un des protagonistes de ces appareils et, de surcroît, partie prenante dans ce conflit a siégé au sein de la commission ayant prononcé les licenciements des ouvriers», soutient le secrétaire syndical en titre mais néanmoins licencié au même titre que ses collègues. Par ailleurs, 5 autres travailleurs ont été rétrogradés de leurs postes à la suite de ce conflit social mal géré à dessein pour des raisons évidentes, conclut notre interlocuteur déterminé à aller jusqu'au bout de l'annulation des licenciements, qu'il estime des plus arbitraires.
Menace d'écroulement des toits à Bâaraouia Les intempéries de ces derniers jours ont provoqué beaucoup de désagréments aux habitants de Bordj El Kadim, situé à l'intérieur l'ex-ferme pilote de Bâaraouia dans la commune d'El Khroub. En effet, apprend-on, les toits des 27 habitations vétustes menacent de s'écrouler sur les têtes des occupants de ces masures. Le poids de l'accumulation de la neige et l'infiltration des eaux sur les plafonds et les murs lézardés constituent une danger réel.
Les commerçants dénoncent la « vente sous la table » du tabac à El Khroub A El Khroub, le dépôt de vente de gros des tabacs est mis à l'index par les propriétaires de kiosques et autres commerçants de cigarettes et du tabac à chiquer. Ceux-ci se disent révoltés par l'irrégularité dans leur approvisionnent pour la satisfaction de leurs clientèles. À chaque fois qu'ils se présentent devant le guichet, les responsables de ce dépôt leur rétorquent qu'il n'y a pas de marchandises à proposer. Mais, selon les acheteurs de ces produits tabagiques qui rentrent bredouilles à leurs boutiques pour ne rien offrir à leurs clientèles, l'écoulement des marchandises se fait «sous la table» à des privilégiés, disent-ils. Une pétition dénonçant ces agissements a été adressée à la direction commerciale de la société sans que celle-ci ne réagisse pour mettre fin à ces actes délictueux qui pénalisent les commerçants de ces produits. Par ailleurs, les habitants de la cité Mustapha Ben Boulaid (ex-cité Castors) ont demandé à plusieurs reprises la délocalisation de ce dépôt de vente des tabacs qui, selon eux, dérange leur quiétude, particulièrement lors des pénuries provoquées ou non, qui attisent la tension entre les responsables de cet entrepôt et les marchands des tabacs dans un brouhaha de mots grossiers.