Une délégation de la ville de Lyon (France) conduite par Amandine Garrier et Charles Henri Malecot, respectivement directrice des relations internationales et responsable de projets auprès de la mairie, ont séjourné dernièrement à Sétif. Cette visite entre dans le cadre de la préparation de la visite de Gérard Colomb, le sénateur maire de Lyon, prévue pour le 19 mars prochain. Il mettra à profit cette visite pour parapher le protocole de coopération entre la métropole lyonnaise et la capitale des Hauts-Plateaux. L'on apprend que les envoyés spéciaux et les Sétifiens ont axé leurs discussions sur les aspects de la gestion urbaine (les transports et les déplacements), l'enseignement supérieur, les activités culturelles (soutien aux échanges) ainsi que l'économie. Les deux parties se sont à ce propos mises d'accord pour encourager et faciliter les contacts entre les opérateurs économiques des deux villes. Selon certaines indiscrétions, la gestion des espaces verts, qui n'est pas le point fort de Sétif, sera l'un des axes prioritaires de la convention. La question des déchets solides qui posent également problème est au programme, et englobera en outre un volet médical. L'on parle à ce propos d'échanges d'expériences et de missions entre les praticiens du CHU de Sétif et des spécialistes français exerçant dans les structures hospitalo-universitaires de Lyon. La réalisation à Sétif d'un centre anti-cancer et de la gériatrie (le première du genre à l'échelle nationale) peut être une opportunité pour les deux parties, appelées plus que jamais à renforcer la coopération en la matière. La reprise des missions des hospitalo-universitaires français, arrêtées au début des années 1980, est, nous dit-on, envisagée, tout comme la coopération entre les universités de Lyon III et de Ferhat Abbès de Sétif. Le lancement prochain de nombreux projets d'envergure tels le tramway dont l'étude de faisabilité est entamée, le Palais des congrès de 1000 places, le Théâtre de verdure, le centre régional des sports et loisirs, une partie des 25 000 logements, les dédoublements des voies Sétif-Béjaïa, et Sétif-Aïn Oulmène et d'autres projets, pourraient intéresser les opérateurs économiques lyonnais.