Des dizaines de biens immobiliers dépendant du secteur public sont squattés illégalement à Souk Ahras par des particuliers, et d'autres sont au centre des appétits voraces de certains milieux influents. Des dossiers de régularisation de leurs situations administratives, s'ils ne sont pas perdus dans les dédales de la bureaucratie, sont carrément détournés voire «privatisés» par des personnes opulentes et bien introduites. Le siège du centre de la protection maternelle et infantile (PMI), longtemps convoité par des recycleurs des biens publics, vient de connaître l'épilogue d'une longue histoire sans protagonistes mais ô combien pleine de péripéties. Le wali de Souk Ahras a finalement donné instruction pour que ce bien domanial qui avait fait l'objet, auparavant, d'un faux litige juridico-administratif, soit légalement maintenu pour sa vocation d'origine, et c'est tant mieux. A qui le tour après le centre de la PMI?