Les candidats à l'APN pour les Algériens en France et des représentants de nombreux partis en lice réunis jeudi autour de Cherif Oualid, consul à Bobigny (Ile-de-France), ont pris connaissance des derniers préparatifs pour l'événement qui aura lieu le 8 mai, deux jours avant la date prévue sur le territoire national. Tous les détails ont été passés en revue. Ils concernent notamment les modalités d'affichage localisé dans l'enceinte des bâtiments officiels, le dépôt des listes des observateurs ou, tout simplement, les dispositions des bulletins de vote dans les douze bureaux. L'initiative pédagogique du consulat du 93 qui compte plus de 90 000 inscrits se pose comme une contribution à la transparence. Les autorités consulaires veulent prévenir des débordements lors de la campagne de sensibilisation sur la voie publique où l'atmosphère électrique et perceptible s'amplifie régulièrement sous l'effet des discours et des titres de la presse. Cependant, certains candidats craignent, au contraire, «un record d'abstention» en raison d'une stratégie de communication jugée insuffisante. Sur les ondes des stations communautaires, l'espace consacré à l'événement ne serait pas à la mesure de l'enjeu. Le grief pointe surtout la télévision nationale «qui ne se soucie pas de la communauté algérienne à l'étranger». Habituellement, le bouche à oreille agit comme un moyen d'information assez efficace au sein de la communauté algérienne à l'étranger. Le réflexe abstentionniste si redouté ne sera sans doute pas induit par la seule «mauvaise» couverture de l'événement. Les futurs députés devront admettre que le taux de participation est, sans doute, révélateur de vérités sur le sentiment de confiance et de crédit entre les citoyens et leurs représentants.