Le secrétaire général du COA, Hassan Cheikh, à la veille de la conférence de la presse qu'organisent, demain, les membres exécutifs du COA, a rompu le silence pour expliquer les raisons qui ont poussé les membres de l'exécutif à décrier leur président. «L'élément déclencheur de cette crise n'est autre que le président Rachid Hanifi. Malgré les provocations à répétition du Pr Hanifi, nous avons pu gérer la crise qui dure depuis 2010. Même les pouvoirs publics et les fédérations n'ont pas été épargnés par ce dernier.» Le SG du COA qualifie l'attitude de Hanifi d'antisportif. «C'est un acharnement qui illustre la fuite en avant de Hanifi qui a reconnu publiquement l'échec de son bilan. Il a failli à ses obligations de réserve. Des aveux qui en disent long sur l'actuelle gestion chapeautée par cinq employés (retraités) recrutés sans l'aval des membres du bureau. Hanifi a imposé une administration parallèle, dans l'optique de me destituer de mes attributions statutaires.» Hassan Cheikh, ancien membre du COA sous l'ère Mustapha Berraf, estime que Hanifi «est parvenu à ses fins en marginalisant et en dénigrant le comité exécutif dans la prise des décisions». Les cinq personnes recrutées par Rachid Hanifi au COA semble être la pomme de discorde : «Les recrutés du COA sont mieux rémunérés et bénéficient de tous les privilèges par rapport au modeste salaire du personnel permanent.» Et d'ajouter : «Il a bafoué l'éthique et la déontologie dans la mesure où il ne cesse de faire dans la diversion en tirant à boulets rouges sur le MJS, dans le but d'étouffer la crise au sein du COA. Il a dépassé ses prérogatives, comme par exemple la remise en cause de la décision de la radiation à vie du président de la Fédération algérienne des boules.» Au nom des membres de l'exécutif, Cheikh Hassan déclare que Hanifi «brandit la menace d'intervention du CIO et de l'Association des comités nationaux olympiques africains (Acnoa)». Pour conclure, Hassan Cheikh a tenu à souligner que les membres n'ont pas jugé utile d'informer le CIO : «Nous considérons que cette crise est interne. Nous agissons en total respect de nos statuts où la majorité de l'exécutif s'est exprimée contre le président Rachid Hanifi.»