Des jeunes et des familles des prisonniers palestiniens ont fermé hier le siège de l'ONU à Ramallah pour demander à l'organisation internationale «de soutenir et de protéger» les détenus palestiniens en grève de la faim dans les prisons israéliennes, selon les agences. Le siège de l'ONU a été fermé, hier matin, par des groupes de jeunes Palestiniens et des familles des prisonniers pour réclamer aux Nations unies d'œuvrer pour la libération immédiate des personnes détenues illégalement par les autorités israéliennes depuis de longues années, ont rapporté des témoins, cités par les agences. En colère, les manifestants palestiniens ont empêché les employés d'entrer dans les bureaux du siège onusien, ont-t-il ajouté. Devant les manifestants, Cheikh Khadr Adnan, un dirigeant au sein du mouvement du Jihad islamique, a expliqué que cette manifestation «est un message de soutien aux prisonniers toujours en grève de la faim». «C'est aux organisations mondiales de faire des efforts pour soutenir les prisonniers dans leur action, et si elles ne peuvent pas le faire, elles devront quitter nos territoires», a-t-il lancé.