-Suite à l'incinération des déchets : la décharge d'Ouled Fayet asphyxie les habitants L'incinération des déchets à la décharge publique d'Ouled Fayet importune des milliers de citoyens. Depuis quelques jours, des habitants affirment ne plus pouvoir respirer en raison de la fumée et des odeurs nauséabondes qui s'y dégagent. Des citoyens de la commune de Baba Hassen affirment qu'ils n'arrivent plus à ouvrir leurs fenêtres. «Nous nous sommes cloîtrés depuis quelques jours, les odeurs sont quasi permanentes. C'est insupportable…», dira une résidante. Bien d'autres citoyens de différentes municipalités limitrophes sont touchés par cette situation. «Les odeurs ont toujours existé, mais pas à ce point. Nous sommes asphyxiés», nous dira un autre citoyen. Il est à préciser que les habitants de plusieurs localités limitrophes avaient déjà exprimé leur indignation du lieu d'implantation de cette décharge, allant jusqu'à demander sa fermeture définitive, faute d'une solution en mesure de préserver leur santé. Devant cette situation, plusieurs citoyens ont exprimé leur vœu de voir les autorités de la wilaya d'Alger intervenir et prendre les mesures qui s'imposent. «Mon fils est asthmatique, je ne sais plus quoi faire pour lui éviter des crises», raconte notre interlocuteur. -Mohammadia : des documents administratifs chez des buralistes Des documents administratifs sont vendus chez des particuliers, en-dehors des administrations. Un citoyen de Mohammadia a eu la désagréable surprise de se voir demander par l'agent d'état civil de récupérer l'attestation de vente du véhicule chez un buraliste qui a son magasin à côté du marché communal. Le guichetier demande aux citoyens de se «faire délivrer» le document par un vendeur qui dispose déjà d'un exemplaire de l'imprimerie officielle. Le buraliste remet l'attestation portant toutes les mentions de la République algérienne contre le paiement de 10 DA. Cette pratique illégale n'est pas spécifique à l'APC de Mohammadia. D'autres communes n'ont pas trouvé mieux pour se délester de cette charge qui leur incombe. Des papiers administratifs et des timbres fiscaux ou d'Algérie-Poste sont vendus sans faire réagir les autorités.