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Carnet de route
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Publié dans El Watan le 15 - 06 - 2012

Journaliste à Radio France Internationale et écrivain, Yahia Belaskri est en Asie centrale (Ouzbékistan, Kazakhstan, Kirghizistan) pour participer au raid Brest-Pékin-Qingdao. Retrouvez chaque semaine dans El Watan Week-end son carnet de route.
Après avoir visité la cité de Tamerlan et ses splendeurs, nous prenons la route. 30 kilomètres après, nous quittons l'axe principal pour prendre une route secondaire, contrôlée par la police, qui devient vite un sentier qui grimpe. Au bout de quinze minutes, il faut arrêter la voiture et continuer le chemin au milieu d'un flot de musique et de marcheurs, femmes, enfants, hommes venus rendre visite à Hazrati Davud (lire Sidi Daoud). C'est le saint patron des forgerons et des conducteurs. Il faut grimper 1300 marches qui serpentent à flanc de montagne pour mériter le saint. Tout le long, des petites échoppes proposent boissons, foulards, samsas et autres victuailles. Les gens viennent en famille et, après avoir prié, se réunissent autour d'un repas copieux et joyeux.
Puis c'est la route de Tachkent, large mais mal entretenue. Défilent pommiers, mûriers, abricotiers avant de céder le paysage au coton, richesse nationale après le départ des Russes en 1991 qui avaient pris tout l'appareil de production. Nous voilà donc à Tachkent, 4e ville de l'ex-empire soviétique, 3 millions d'habitants, 3 lignes de métro, détruite en 1966 par un tremblement de terre. Une ville coupée au cordeau avec de larges avenues, 3 à 4 voies dans chaque sens, des parcs et jardins partout, immenses bien entendu ; une impression d'être à la campagne en plein centre-ville. Ici aussi s'offrent au visiteur d'autres splendeurs dont la plus belle sans doute est l'exposition à la mosquée Othmane du plus vieux manuscrit du Coran connu à ce jour, datant du VIIIe siècle. Cinq versions ont existé, c'est la seule qui subsiste encore. Impressionnant document exposé sous vitre et surveillé par caméras et policiers et interdiction de photographier. Le soir, c'est Saad, un Irakien vivant ici depuis 20 ans, qui nous accueille au restaurant Sharshar (cascades).
Une cascade d'eau coupe l'espace en deux et les clients sont attablés tout autour. Gigantesque lieu où se pressent les familles, les couples, hommes avalant la vodka, femmes sirotant leur vin. «Et l'Algérie ?» C'est Saad qui continue : «Vous étiez les premiers à faire la révolution et aujourd'hui vous ne bougez pas !» Expliquer, sourire, essayer de convaincre, revenir à la vodka et, enfin, à la poésie et la littérature. Saad, euphorique, lance : «Nar hobek oua la jennet ahly.» Autour de la table, Français, Ouzbeks, Russes, Tadjiks, l'Irakien euphorique, patron d'entreprise qui a pignon sur rue. Le lendemain, nous sommes sur la route qui mène à la frontière du Kirghizistan ou la Kirghizie.


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