En attendant le décret présidentiel concernant la grâce et les remises de peine, Mohamed Foulène, procureur général près la cour de justice de Tiaret, a annoncé la « décision d'élargissement prise par la commission installée à cet effet à l'endroit de seize personnes emprisonnées ». Des cas relevant des juridictions des wilayas de Tiaret et de Tissemsilt, précise-t-on. Subsiste trois cas litigieux, signale notre interlocuteur. Un est à l'étude au niveau de la chambre d'accusation du tribunal de Tissemsilt et deux à Tiaret. Les personnes concernées cumulent deux chefs d'inculpation. « Beaucoup d'autres dossiers sont à l'étude ou transmis systématiquement dès qu'une juridiction relevant d'autres cours en font la demande. » D'autres dossiers demandés à la Cour suprême seront étudiés car leurs auteurs avaient introduit des pourvois en cassation. Hier matin, aux abords du pénitencier de Tiaret, il n'y avait aucune présence humaine indiquant une libération de prisonniers. L'essentiel de ces derniers étaient poursuivis pour des activités liées au terrorisme ou jugés pour apologie et soutien à groupes armés concernés par l'extinction de l'action de puissance publique conformément à l'article 4 de l'ordonnance.