Consommation frauduleuse de l'électricité La consommation de façon frauduleuse par des individus malhonnêtes et sans respect pour la chose publique a causé un grand préjudice qui se chiffre à plusieurs milliards pour Sonelgaz. En effet, cela ne date pas d'hier, des individus opèrent des branchements illicites, tripotent le compteur d'électricité, utilisent des films radiologiques en vue de s'éclairer, sans bourse déliée. Il faut l'avouer, cette pratique peu orthodoxe a fait beaucoup d'émules. Du coup, c'est une nouvelle faune de fraudeurs qui est apparue, causant dommage sur dommage à Sonelgaz et à l'honnête citoyen qui, lui, s'acquitte toujours de ses factures d'électricité sans rechigner. Les responsables de la société d'électricité ont réagi en menant des contrôles qui ont permis de prendre « la main dans le sac » de nombreux consommateurs fraudeurs. Dans la daïra de Meskiana, plus précisément à Blala, des fraudeurs ont été débusqués. Même chose à Dhalaâ et à Djazia où les citoyens tripotent le compteur d'électricité pour ne pas payer. A l'ouest de la wilaya, à Aïn M'lila, à Graâ Saïda (Aïn Kercha), le même phénomène s'est produit. Selon un responsable, les dommages subis par Sonelgaz atteignent 40 milliards de centimes. Des informations en notre possession font état de plus de 300 cas de fraude relevée. Les individus fraudeurs seront tenus de s'acquitter de la consommation électrique. Apparemment, celle-ci sera évaluée sur la moyenne des 10 derniers trimestres. Pour ceux qui ont opéré des branchements illicites, ils se verront installer chez eux un compteur d'électricité. N'oublions pas de rappeler que l'Algérienne des eaux se débat aussi dans l'inextricable problème des branchements illicites, ce qui lui cause des dommages irréparables. Une maison de la presse, SVP ! Depuis son accession au grade de chef-lieu de wilaya, la ville d'Oum El Bouaghi ne cesse de prendre de l'envergure, particulièrement dans le développement de l'habitat et la réalisation de sièges des administrations. Vu qu'elle est le siège de la wilaya, Oum El Bouaghi a bénéficié de prestigieux programmes qui en ont fait une cité modèle. En 32 ans d'existence, elle est devenue le centre névralgique de toute la région, capitalisant des institutions sociales et culturelles qui n'ont rien à envier aux villes voisines comme Batna, Constantine ou Tébessa. Mais si certains secteurs ont évolué considérablement, il n'en est pas de même pour la communication et la culture qui semblent vivre au ralenti. Ce ne sont pas les talents qui manquent pour insuffler à ces secteurs vitalité entrain. En effet, il existe une pléiade de jeunes talents dans tous les domaines artistiques. Il suffit de mettre à leur disposition les moyens nécessaires pour les voir exprimer leurs dons et promouvoir le champ culturel. La même chose se pose pour les correspondants de presse, dont le nombre avoisine la vingtaine. Chaque année, à l'occasion de la célébration de la Journée internationale de la presse, ils sollicitent une maison qui les regroupera. Certainement qu'avec la création d'une telle institution, ils pourraient jouer pleinement leur rôle de journaliste ou de correspondant pour mieux éclairer le lecteur sur les réalisations et les évènements qui ont lieu sur tout le territoire de la wilaya. Cela dit, n'oublions pas de souhaiter longue vie à la publication El Ialamia, dont le numéro expérimental a été tiré récemment. Ce journal d'information se veut une lucarne sur toutes les activités de la wilaya d'Oum El Bouaghi. En aidant à l'ouverture d'une maison de la presse, la wilaya n'en sera que mieux couverte.