Les services vétérinaires frontaliers n'ont pas autorisé l'exportation de 15 tonnes d'anguilles vivantes à la suite d'une interdiction émanant de la direction de la pêche d'El Tarf. Selon les termes de cette note, cette exportation n'est pas autorisée en vertu d'un arrêté du wali datée de novembre 2005 qui interdit l'exploitation des produits des lacs destinés à des fins commerciales. L'exploitant/exportateur, lié par contrat à ses clients italiens, ne comprend pas pourquoi cette interdiction n'intervient qu'à sa quatrième expédition depuis novembre dernier, alors qu'on lui avait donné toutes les assurances qu'il ne serait pas soumis à cette mesure en regard d'une décision du conseil d'Etat qui le réintègre dans son droit d'exploitant sur les lacs. Les 15 tonnes d'anguilles, après avoir fait un tour en camion vivier et poireauter à la frontière, ont été replacées dans le lac en attendant l'issue de ce nouvel imbroglio juridico-administratif bien de chez nous. Soulignons, toujours à propos de l'exploitation des lacs d'El Kala, que les soumissionnaires intéressés par la concession des lacs sont intrigués par le fait que l'avis de l'adjudication n'a paru qu'une seule fois sur un quotidien régional. « L'adjudication serait-elle une fois de plus verrouillée comme cela s'est déjà produit en novembre 2003 », se sont-ils interrogés ? Le cahier des charges, qui peut être retiré jusqu'au 28 mars, est amputé de quelques articles, a-t-on également fait remarquer.