La profession agricole, dans la wilaya de Blida, a bénéficié d'une nouvelle réorganisation, et ce, à travers la création de sept commissions dont le but principal est «de mieux organiser la profession et promouvoir l'agriculture et le métier d'agriculteur», déclare M. Abri, directeur de la Chambre d'agriculture de la commission. Ces commissions sont installées au niveau de la Chambre locale d'agriculture. Ainsi, il y a la commission chargée de l'animation et de l'élargissement de la base professionnelle qui a pour objectif le renforcement et la promotion des associations professionnelles, afin qu'elles constituent «le lieu où agriculteurs et éleveurs débattent de la situation de leur filière de production et de propositions d'amélioration de leur fonctionnement», lit-on dans un rapport établi par la Chambre nationale d'agriculture. Cette commission est chargée également de recenser les associations professionnelles agricoles existant sur le territoire de la wilaya, de diffuser et d'expliquer le nouveau texte relatif au mode de fonctionnement des associations, doter les membres des bureaux de recueil de textes réglementaires relatifs aux crédits, aux soutiens et à tout ce qui se rapporte à l'acte de production agricole. La même commission vise à inciter les associations à se rapprocher du terrain en allant à la rencontre des exploitants et de leurs besoins. La deuxième commission est chargée de l'intégration effective des jeunes et des femmes rurales dans le monde agricole, et ce, à travers leur formation en continu, tout en demandant aux pouvoirs publics de les encourager à travers des aides. Cette commission se battra aussi pour la création de sections «jeunes agriculteurs» et la réactivation des sections «femmes rurales» dans les Chambres de l'agriculture. La troisième commission est chargée du développement de l'investissement agricole. Parmi ses objectifs, il est prévu le développement du secteur agricole en faisant en sorte que les exploitants agricoles bénéficient pleinement des dispositifs mis en place dans le cadre du renouveau agricole et rural (différents crédits : RFIG, Ettahadi, fédératif). Les agriculteurs sont aussi appelés à «profiter» des différents dispositifs de l'Etat, à l'instar de la Cnac, l'Ansej ou l'Angem, et ce, afin d'augmenter leurs revenus et favoriser la croissance de l'agriculture. Cette dernière commission doit toutefois rester attentive aux difficultés qui pourraient survenir dans l'obtention des différents crédits pour contribuer, avec l'aide des pouvoirs publics, à leur solution. La quatrième commission se charge d'ancrer la tradition des concours dans le milieu professionnel agricole, afin de primer les meilleurs agriculteurs ou éleveurs et, par ricochet, les encourager. Les non-lauréats seront donc appelés à rendre plus performant leur investissement afin d'accéder aux meilleures places. La cinquième commission est chargée du renforcement des services et organismes d'entraide, dans le but de créer des coopératives et des groupements d'intérêt commun pour la prise en charge des services indispensables (fourniture d'intrants, machinisme, transport, mise sur le marché…). Les deux commissions qui restent sont chargées notamment de promouvoir les produits du terroir, ainsi que les nouvelles techniques de gestion afin que l'agriculteur réussisse son investissement.