Les folles dépenses qui s'enchaînent à un rythme infernal, du mois de Ramadhan à la rentrée scolaire en passant par l'Aïd El Fitr-, laissent les parents sur le carreau. Les parents d'enfants scolarisés doivent puiser dans le bas de laine pour satisfaire les desiderata de leur progéniture en matière d'achat des fournitures scolaires. L'échéance du 9 septembre prochain provoque déjà des grincements de dents chez les chefs de famille, lesquels appréhendent au plus haut point cette rentrée des classes en raison principalement de la hausse importante des articles solaires. Certes, lesdits produits sont disponibles partout: aussi bien dans les magasins spécialisés et les grandes surfaces que sur la voie publique. Si bien que parents et élèves ont l'embarras du choix devant l'abondance incommensurable des cahiers, stylos, cartables, etc. Le hic réside, toutefois, dans la cherté de ces articles. Selon des avis largement partagés, l'augmentation varie entre 5 et 35 DA, lorsqu'il s'agit de stylos, protège-cahiers, cahiers et registres, et 200 à 300 DA en ce qui concerne les cartables, sacs à dos et tabliers. B. Mohamed et C. Boukhemis, deux retraités, la soixantaine environ, rencontrés au niveau d'un étal en parlent avec regret: «La hausse des prix des fournitures scolaires est de 20 à 30% (tous produits scolaires confondus). C'est un véritable dilemme qui se pose tant pour nous que pour la majorité des ménages au revenu faible ou moyen. Nous sommes sur le carreau, puisque la pension avancée du mois d'août a tout juste servi à couvrir les dépenses de Ramadhan, la confection des gâteaux de l'Aïd et les fringues des enfants.»