Les services de la police judiciaire (PJ) ont mis un terme à l'activité de faux-monnayeurs spécialisés dans la reproduction des coupures de 1000 DA. En effet, les investigations ont débuté à la suite d'un litige entre deux individus âgés respectivement de 43 et 20 ans au square Port Saïd, le premier natif d'une ville de l'est du pays, venu s'approvisionner en devises dans la capitale. A l'origine, une fausse coupure de 1000 DA, objet du contentieux lors d'une opération de change informelle, la somme globale de la transaction comportait, en fait, plus de 400 faux billets de 1000 DA. Les enquêteurs remontent la piste vers deux autres individus, âgés respectivement de 35 et 38 ans, résidant à l'Est. Des perquisitions ont été opérées dans divers domiciles par les enquêteurs, avant de mettre fin à l'activité de ce réseau, dont les membres ont été présentés le 7 septembre dernier au parquet de Bab El Oued pour association de malfaiteurs, détention de fausse monnaie et infraction à la législation des changes, les trois présumés auteurs ont été placés en détention préventive. Par ailleurs, à la fin du mois d'août, les services de la police judiciaire ont procédé à l'arrestation de quatre individus pour association de malfaiteurs, escroquerie et vol de véhicules dans le cadre d'une affaire qui a fait plus de 27 victimes. Sur un autre volet, les services de la police judiciaire ont présenté au parquet de la République près le tribunal de Sidi M'hamed les membres d'un réseau (au nombre de 7) spécialisé dans le faux et usage de faux, concernant des documents administratifs devant servir de pièces accompagnant différents dossiers. Les arrestations opérées à Alger-Centre ont permis le démantèlement de cette bande, dont la moyenne d'âge ne dépasse pas les 28 ans.