A Aïn Barbar, le village enclavé de la commune de Seraïdi implanté au piémont de l'Edough que les habitants doivent réoccuper après l'avoir abandonné sous la menace des terroristes au début des années 2000, l'école nouvellement construite subit des dégradations. En l'absence de tout gardiennage, la moitié de la toiture faite de tuiles en terre cuite de la dizaine de classes a disparu. Les portes et les fenêtres pourraient suivre dans les prochains jours. A Bouzizi, localité haut perchée, la seule école primaire Tabet Hocine existante est dans un état de dégradation avancé. Les intempéries de 2005 avec les fortes chutes de neige ont emporté la toiture en certains endroits. Les 75 élèves, qui la fréquentent assidûment, vivent le calvaire en période hivernale face à des poêles éteints faute de gas-oil. Ce carburant est rarement livré par l'APC de Seraïdi. Cette école qui nécessite une réhabilitation, vit au rythme de l'humeur du jour du P/APC de Seraïdi. « Nous avons alerté toutes les autorités locales y compris de la wilaya pour remédier à cette situation préjudiciable à la scolarité des enfants, en vain. Notre école menace ruine et représente un véritable danger pour la vie des élèves et de leurs enseignants », indiquent des habitants de cette localité dans une correspondance transmise à notre rédaction.