La vaccination demeure un moyen efficace de lutter contre certaines maladies infectieuses ou virales. En l'absence de vaccination, ces dernières peuvent être à l'origine de graves complications. La lutte contre une forme de méningite a fait l'objet, la semaine dernière, d'une journée de sensibilisation par la Fédération algérienne des handicapés afin de prévenir par la vaccination cette forme de maladie aux conséquences fâcheuses. Les spécialistes parlent de séquelles qui peuvent aller d'une simple migraine à une infirmité motrice cérébrale. Il s'agit des méningites à pneumocoque qui viennent, dans notre pays, au premier rang des méningites purulentes de l'enfant, et des affections respiratoires à pneumocoques qui constituent une cause importante de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans. L'OMS recommande depuis 2000 aux pays d'introduire la vaccination contre trois germes : le méningocoque, l'hemophilus influenzae et le pneumocoque, qui sont tous les trois responsables de méningites purulentes de l'enfant, et dont deux d'entre eux, l'hemophilus et le pneumocoque, sont également responsables d'infections des voies respiratoires qui peuvent être mortelles. D'ailleurs, les pédiatres sont favorables à l'introduction de la vaccination antipneumococcique et ceci a été réitéré lors de la dernière rencontre scientifique de la Société algérienne de pédiatrie, tenue en mai 2011. Des recommandations ont été faites dans ce sens et ont été transmises à la direction de la prévention du ministère de la Santé. Les spécialistes rappellent que les infections pneumococciques sont l'une des premières causes de décès des nourrissons et des enfants de moins de 5 ans dans le monde et sont à l'origine de séquelles graves comme les retards mentaux, les troubles de la motricité, la surdité, l'épilepsie…, ce qui constitue un drame pour les familles de ces enfants.