"Tumast N'Tiniri" (La mère du Sahara) est le titre d'un film sur les Berbères de Libye. Ce documentaire réalisé par Azrou Magoura, un jeune de 18 ans originaire d'Adrar Nafoussa et deux autres artistes, Said Hanchir. Et Slimane Hamana, en l'occurrence, porte sur sur le quotidien difficile des Berbère de Libye avant et après la révolution. Agadir (Maroc) De notre envoyé spécial "Tumast N'Tiniri" a été projeté ce dimanche, 30 septembre, à la salle de la chambre de commerce d'Agadir, au Maroc, à l'occasion de la sixième édition du festival international du film amazigh qu'organise l'association Issni N'Ourgh. Il montre des images qui relatent la situation difficile des habitants de Tiniri ( 1000 km au sud de Tripoli) notamment avant la chute du régime de kadhafi. "Cette population éparpillée dans le sud du pays vit dans des conditions sociales très pénibles. Ils n'ont ni école, ni infrastructure de santé. Lors maisons sont construites d'argile. Le quartier où nous avons fait le documentaire est habité par 50 000 âmes dans un rayon de 6 km2. C'est la surpopulation. Leurs maisons ressemblent à des gourbis sans électricité, ni eau potable. Il n 'y a pas d'hôpital pour une simple injection", nous a expliqué Azrou Magoura, l'un des réalisateurs de ce documentaire. Ce film montre également une réalité qui fait des frissons à l'assistance puisque les images ont levé le voile sur la misère quotidienne que connaissent des Berbères de Libye. Ces derniers n'ont pas le droit à l'emploi. Ils ne peuvent ni voyager car, ils ne sont même pas inscrits sur le registre d'Etat civile. " Les images montrées dans le film reflètent également le quotidien des Berbères dans plusieurs autres quartiers de la Libye. Rien n'a changé même après la révolution", explique le réalisateur, à la fin de la projection de son documentaire