Quinze ans déjà. Le 27 septembre 1997, douze enseignants, dont onze jeunes femmes, étaient assassinés à Aïn Adden (Sfisef) dans l'un des plus abominables massacres terroristes en Algérie. Un massacre ciblant des enseignants ayant bravé l'interdiction de transmettre le savoir et de semer l'espoir, à plus de 60 km à l'est de la ville de Sidi Bel Abbès.Quinze ans après, ce crime innommable est toujours à l'esprit des familles des victimes. Un crime qui a coûté la vie à Dich Amina, Tounsi Aziza, Boudaoud Kheïra, Bouteraa Rachida, Mehdane Zohra, Bouhend Fatima, Fliou M'hamdia, Louhab Naïma, Lenfad Hafida, Cherrid Kheïra, Bouali Hanafi Sahnounia et Saber El H'bib. Des enseignants qui, malgré les menaces renouvelées du GIA, ont continué à inculquer le savoir à de jeunes enfants au moment où le pays tout entier glissait vers l'inconnu. Pour rendre hommage aux douze enseignants, quelques proches se sont recueillis, le 27 septembre dernier, devant la stèle érigée à leur mémoire.