Cette année encore, les bus de l'APC de Ain El Hammam, assurant le ramassage scolaire tardent à suivre le rythme de la rentrée scolaire. Les bus sont toujours garés au parc même si les élèves ont rejoint les bancs de l'école depuis déjà près d'un mois. Les collégiens, tout comme leurs camarades lycéens, connaissent déjà de nombreuses difficultés pour rejoindre leurs établissements scolaires respectifs. La pression est alors exercée sur les autres moyens de transport. Les fourgons de voyageurs assurant la navette entre la ville et les villages, sont pris d'assaut, dès le lever du jour par les travailleurs, laissant peu de chance aux enfants scolarisés de rejoindre les bancs de l'école à l'heure. Si «les lève-tôt» arrivent à se frayer une place, les autres sont contraints de se déplacer à pied sur plusieurs kilomètres. Les retards sont d'ailleurs très fréquents en ce début d'année. Le même scénario se répète tous les jours le matin à l'aller et le soir au retour, depuis le 09 septembre. Avec les premières pluies qui ne tarderont pas à arriver, les conditions de scolarité de nos potaches ne seront que plus compliquées. Il faut signaler que jusqu'à maintenant les villages de Tamjout ou de Taourirt n'ont jamais bénéficié du ramassage scolaire malgré leur éloignement des établissements d'accueil. Les réclamations des parents d'élèves n'ont jamais abouti. Il faut noter que les bus d'un autre âge dont dispose l'APC de Ain El Hammam sont vétustes et ne peuvent subvenir aux besoins des élèves disséminés à travers une vingtaine de villages tous éloignés des CEM et des lycées. Ce qui ne doit pas empêcher la commune de faire appel au privé pour pallier à cette carence.