Pour éviter l'amalgame et dissiper tout soupçon sur la sincérité ainsi que sur la crédibilité de notre combat», le Mouvement des citoyens algériens de France (MCAF) suspend les rassemblements de protestation contre la cherté des billets de transport vers l'Algérie, programmés le 17 octobre et le 1er novembre, suite à une réunion qui s'est tenue, vendredi dernier, au siège du CNI, présidée par Mohand Barache et le coordinateur du MCAF, Omar Aït Mokhtar. Dans un communiqué transmis à notre rédaction, les responsables des deux collectifs associatifs demandent «à l'ensemble de la communauté algérienne de France de rester mobilisée». Et de prévenir que «cette affaire de prix exorbitant des billets d'avion n'est qu'une parenthèse. Notre mobilisation ira bien au-delà du simple règlement de la question du transport, mais prendra en considération l'ensemble des autres problèmes que rencontre la communauté algérienne. A titre d'illustration, le transfert des dépouilles mortelles, les bourses d'études, les acquisitions de biens immobiliers en Algérie, la problématique des sans-papiers dont les consulats refusent d'entendre parler…». Aussi «nous laissons une porte ouverte à un dialogue sérieux». Et «en clair, nous voulons être une force de proposition pour mettre fin à ce gâchis lamentable. Nous demeurerons farouchement opposés à toute forme d'immobilisme». Le MCAF affirme qu'il maintient les plaintes en justice et à l'IATA.