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Où va le FLN ?
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L'année 2012 est l'année du Cinquantenaire de l'Algérie indépendante, nous fêtons le recouvrement de notre souveraineté et la renaissance de la Nation algérienne.
A quelques jours de la célébration du cinquante-huitième anniversaire du déclenchement de la lutte pour l'Indépendance nationale sous la férule du FLN et du cinquantième anniversaire de la conversion de celui-ci en parti acronyme, il est nécessaire de se questionner sur ce qu'il est devenu et ce qui est advenu des grands idéaux qu'il véhiculait.
Qu'est-il resté de ses actes fondateurs que sont l'Appel du 1er Novembre et la Plateforme de la Soummam ? Quelle adéquation entre le discours actuel et les référents idéologiques originels ? Les pratiques et les agissements de l'actuelle direction du parti sont-elles conformes à l'idéologie, la doctrine et la philosophie du FLN ?
Le FLN n'arrive plus à convaincre l'électorat, entre les élections législatives de 1991 où malgré la fraude organisée par les APC FIS qui avaient manipulé le fichier électoral, délivré de fausses cartes d'identité et d'électeur, le FLN avait réussi à obtenir plus de 1 600 000 voix, en 2007, il avait obtenu un peu plus de 1 300 000 voix et en 2012, avec un corps électoral qui a doublé par rapport à celui de 1991, il a glané quasiment le même nombre à 10 000 voix près, grâce surtout à l'implication du président de la République conjuguée à l'émiettement du vote en raison de la pléthore de nouveaux partis, le comble de la perversion de ce vote furent les résultats des wilayas d'Oum El Bouaghi et Sidi Bel-Abbès où, malgré un mode de scrutin à la proportionnelle, il fut adjugé au FLN l'ensemble des sièges à pourvoir .
Pire, pour la première fois de son histoire, le FLN ne peut plus prétendre être un parti national, il sera absent dans vingt-et-une circonscriptions communales et une wilaya, le 29 novembre prochain. Est-ce là le signe de bonne santé (dhahira sihhia) si récurrent dans les discours de Belkhadem ?
Les principales causes sont l'abandon par la direction du parti des thèmes classiques de son programme et le fait de tourner le dos aux revendications légitimes de ceux qui faisaient sa force, c'est-à-dire les masses populaires. Le secrétaire général qui crée un «club des hommes d'affaires», confié à un membre du Bureau politique, un secrétaire général qui déclare sur Ennahar TV : «Je ne dispose pas de la bague de Salomon pour changer leur condition de miséreux. D'ailleurs, Dieu avec toute sa puissance et qui peut sur une parole tout transformer : soit et il en sera, n'a rien fait et a voulu qu'il soit ainsi. Et moi, un mortel, vous voulez que je change leur situation. Oui, Dieu a créé des riches et des pauvres. Et s'il a voulu qu'il en soit ainsi. C'est Lui qui le veut. Il a créé des pauvres pour les tester et voir leur comportement.». Un véritable reniement de l'âme du FLN, un discours dans le plus pur style des salafistes.
Il m'est souvenir de ce qu'il professait entre 1988 et 1992 à l'APN, lorsqu'il était président de commission puis vice-président, sur le terrorisme qu'il justifiait par un verset du Saint Coran ou sur le khalifat dont il voulait la restauration.
Amélioration des conditions de vie du citoyen
Quel parti n'inscrirait pas dans sa démarche l'amélioration des conditions de vie de ses concitoyens par des politiques de création d'emplois, de lutte contre le chômage, de lutte contre la pauvreté et la faim, la construction de logements, la lutte contre la précarité ? (Ah oui, la Conférence internationale du niveau de chefs d'Etat qui a décidé de ces objectifs du millénaire - OMD - à Monterey au Mexique, était dominée par les koffars !). Les musulmans comme Belkhadem s'accommodent de la pauvreté de leurs peuples, ils se contentent de jeter quelques pièces de dix dinars aux mendiants et plus ultra-libéral que ça tu meurs ! On a beau gloser sur le programme du président Bouteflika allant jusqu'à parler d'économie de la rente, d'achat de la paix sociale et toutes sortes d'arguties, il n'en demeure pas moins qu'il reste dans le droit fil des objectifs du millénaire pour le développement (OMD), il n'y a qu'à voir et revoir que plus de 12% du budget annuel est destiné aux transferts sociaux.
La situation interne a atteint un tel niveau de déliquescence qu'elle ne concerne plus uniquement les membres du Comité central et les militants structurés, elle concerne aujourd'hui les «militants non-organiques». J'entends par ce vocable désigner tous ceux qui partagent l'idéologie du FLN et en épousent les valeurs mais que leur position sociale et les fonctions qu'ils occupent au sein des institutions et de l'appareil d'Etat leur interdisent l'appartenance organique au Parti.
Ces «militants non-organiques» ont pris une position implicite pour Belkhadem lors de la session du Comité central du 15 juin dernier, lorsqu'ils ont accepté le putsch interne de celui-ci qui n'avait qu'une quarantaine de signatures en sa faveur ; ils ont pris position explicitement lorsqu'ils ont envoyé plus de trois mille agents des brigades antiémeute pour empêcher cent quatre-vingt membres du CC d'accéder au siège de leur parti, les menaçant d'user de la matraque alors qu'il s'agissait de cadres, d'anciens ministres, de sénateurs…, tout en ayant une attitude bienveillante et bon enfant avec les deux cents baltaguia enrôlés par Belkhadem et encadrés par ses deux enfants et dont beaucoup puaient le hasch et l'alcool.
Pourtant, le choix est simple : soit sauver le FLN en éjectant Belkhadem, soit sauver ce Belkhadem et sacrifier le FLN. Doit-on considérer cette position comme conjoncturelle ou stratégique ? Ont-ils déjà opté pour leur candidat pour 2014 qui serait Belkhadem ? Ont-ils choisi la frange la plus défaitiste pour présider aux destinées de l'Algérie ?
Des collègues du Comité central pensent qu'il s'agit d'un plan visant à faire disparaître du paysage politique algérien le FLN par implosion.
Pour ma part, ne partageant pas cet avis parce que trop manichéen. Depuis 1997, plusieurs tentatives de trouver une alternative au FLN ont toutes été vouées à l'échec, les ersatz créés n'ont pu s'enraciner dans la population pour légitimer durablement le pouvoir, alors une telle démarche équivaudrait pour le pouvoir à scier la branche sur laquelle il est assis. Qu'on le veuille ou pas, le pouvoir tire encore sa légitimité du FLN et aujourd'hui, l'environnement international ne reconnaît que les pouvoirs représentant une majorité issue de scrutins pluralistes .
D'autres voix disent que ces «militants non-organiques» n'auraient pas trouvé de remplaçant à leur Belkhadem parmi les trois cent cinquante et un membres du CC, (je ne déduis pas ici les décédés) et que les personnes dont les noms circulent dans la presse ne les agréent pas. Soyons pragmatiques : ni le FLN ni le RND n'ont à ce jour choisi seuls leur secrétaire général, dans la phase actuelle et pour longtemps encore, nous considérons que ces «militants non-organiques» ont leur mot à dire et que la personne choisie devra avoir leur accord et leur aval.
Pas d'autre candidat que Bouteflika en 2014
Nous pouvons leur proposer des noms comme Bouhara, Ziari, Hadjar ou Tou, sans que cette liste ne soit exhaustive, ce n'est que quelques exemples parmi d'autres. Pour la présidentielle de 2014, nous n'avons pas d'autre candidat que Bouteflika,
alors que Belkhadem et sa camarilla ont le leur : Belkhadem lui-même ! Ses déclarations d'amour à Bouteflika ne sont faites que pour gagner du temps, il sait très bien que le Président est au-dessus des contingences partisanes, lorsqu'il dit, comme Moseïlima le Menteur, si le Président me demande de partir je partirai.
Tous ses actes prouvent le contraire, il est dans la position d'opposant qui défie l'Etat et ses institutions, d'ailleurs n'a-t-il pas foulé aux pieds la loi organique pour présenter aux élections locales quatre sénateurs dont le mandat n'est pas arrivé à expiration et n'a-t-il pas ordonné aux députés de mettre à mal la loi de finances pour 2013 ?
L'homme s'est rebellé contre son bienfaiteur et il entend bien entrer en campagne avant le coup de starter. N'ayant aucun sens de la morale et de l'éthique politique, il aime ceux qui comme lui n'ont aucune attache idéologique, aucune conviction politique, qui nomadisent d'un parti à un autre, achetant leurs sièges à coups de milliards, confirmant qu'il n'a que faire du militantisme, il a besoin d'allégeance à sa personne, l'exemple des candidatures pour les législatives s'est renouvelé pour les élections locales où le nombre de transfuges a atteint des sommets incroyables comme si le FLN était devenu un petit parti ou un parti naissant qui aurait besoin de débaucher des élus et des militants d'autres formations.
La composante humaine du parti ne l'agrée pas, trop attachée aux principes du nationalisme, de la justice sociale et sourcilleuse sur tout ce qui touche à l'indépendance nationale et la Révolution.
Aux «militants non-organiques» auxquels nous ne demandons que la neutralité, j'affirme qu'aujourd'hui se taire devant les agissements de Belkhadem et sa secte, c'est être partie prenante de la conjuration, de la conspiration et du complot qui vise à déstabiliser de nouveau et durablement notre pays et le livrer pieds et poings liés à ce brigand politique.
Cela s'appelle de la forfaiture.
Résultats du FLN (sources site du Conseil constitutionnel)
1991 : 1 612 947 (1er tour)
2007 : 1 314 494 2012 : 1 324 363


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