Les dangers de propagation des MTH menaçant près de 2500 âmes de la cité des 500 Logements CNEP de Chelghoum Laïd sont omniprésents. Le phénomène de l'accumulation des eaux usées dans les caves de certains immeubles et les émanations pestilentielles qui s'en dégagent depuis l'été dernier ne semblent pas émouvoir outre mesure les responsables concernés. Les résidents de ce quartier censé être promotionnel ont, à plusieurs reprises, alerté les élus locaux sur la gravité de la situation. « En effet, nous avons été sollicités par les riverains quant à l'état alarmant de leur cadre de vie, et nous avons tenté d'y remédier avec les moyens dont dispose la mairie », confirme le P/APC Kamel Hechili. Ce dernier affirme que les services communaux d'hygiène sont intervenus plusieurs fois en mobilisant un vide-cave et un hydro-cureur pour le curage des regards et le drainage des eaux stagnantes dans les caves. Par ailleurs, des aides sous forme de matériel et de tuyaux en PVC ont, nous dit-on, été affectées par la mairie aux locataires à l'effet de procéder aux réparations nécessaires. Lesquelles réparations ne sont qu'un pis-aller reconnaît toutefois l'édile qui considère qu'il appartient au maître d'œuvre délégué, en l'occurrence l'OPGI, de prendre en charge cette problématique. Abdelkrim Heraoui, responsable technique à l'APC, abonde dans le même sens : « La situation est beaucoup plus complexe qu'elle n'en a l'air en raison des problèmes de cross connexion et de la fréquence de rupture des canalisations, d'où la nécessité de déplacer des regards de visite, afin de permettre l'accessibilité des lieux et, par voie de conséquence, faciliter les interventions. » En attendant que le rapport circonstancié de l'APC appelant l'intervention du wali fasse son œuvre, les épargnants de la cité des 500 Logements CNEP continuent de broyer du noir.