Le phénomène des terrains communaux squattés et celui des extensions anarchiques ne cessent de porter atteinte au patrimoine foncier de Souk Ahras, et c'est tout le monde qui participe, de près ou de loin, à cette dilapidation. Pour cette période de transition et alors que tout le monde a les yeux rivés sur les prochaines élections locales, pas moins de 370 cas de terrains squattés nous ont été signalés par une source digne de foi. A Djenene Teffeh, à la cité Ibn Rochd, à Hai Echahid, à la cité Baoulou… plusieurs hectares ont sombré devant l'irréversibilité des squatteurs qui jouissent de complicités certaines à tous les niveaux. Un mouvement de protestation, une doléance adressée au P/APC et un dépôt de plainte collective pour détournement d'un bien public ont marqué, la semaine dernière, la cité des 1700 Logements où un citoyen, que l'on dit épaulé par un ministre, a tenté d'ériger une bâtisse au lieu d'un espace vert, dénoncent les protestataires. De son côté, une source proche de l'APC estime que toutes les dispositions ont été prises pour interrompre l'opération, qu'elle qualifie d'illégale.