Outre l'Algérie, 18 pays prennent part, du 10 au 22 novembre, à la 4e édition du Festival culturel international de la danse contemporaine, au palais de la culture Moufdi Zakaria de Kouba. Entrant dans le cadre de la célébration du cinquantième anniversaire de l'Indépendance nationale, cette nouvelle édition est placée sous le slogan «Mouvements en liberté». Une conférence de presse a été donnée, hier, au niveau du siège d'El Moudjahid, pour annoncer les grandes lignes de l'événement, ainsi que les nouveautés de ce programme. D'emblée, la responsable de la communication du festival, Mme Narimane Zhor Saâdoune, qui est également journaliste et plasticienne, a indiqué que la sélection a été rude, difficile, mais intransigeante. «Toutes les compagnies sont dans un registre de marque. Le programme dans son ensemble est des plus prestigieux», explique-t-elle. Abondant dans le même sens, la commissaire du festival, Mme Mebarka Kaddouri, a déclaré que cette année le Festival culturel international de la danse contemporaine confirme sa tendance d'ouverture sur le monde. «Avec cette participation riche et variée, dit-elle, le public du festival aura une idée plus large sur la pratique de la chorégraphie au niveau mondial. Un art qui évolue sans cesse. La concurrence sera donc rude entre les différentes compagnies participantes au concours de ce festival». En tout, ce sont pas moins de 18 pays des cinq continents qui célébreront la fête de la danse contemporaine. Parmi ces pays, citons entre autres le Maroc, la Tunisie, l'Irak, la Syrie, l'Argentine, le Sénégal, le Mali, le Congo, la Bulgarie, la Croatie, l'Espagne, l'Argentine, l'Indonésie et les Etats-Unis. On notera la participation de 24 troupes de danse, dont six d'Algérie. Rappelons, au passage, que l'Algérie sera l'invitée d'honneur de cette manifestation culturelle. Le commissaire du festival a révélé que certains pays, tels que l'Afrique du Sud, la Russie, la Chine et le Vietnam ne seront pas présents en raison de difficultés techniques. La nouveauté de cette année s'articule autour de l'organisation de quatre prix destinés, bien évidemment, aux meilleures représentations qui seront choisies par un jury composé de personnalités algériennes et étrangères. Cinq hommages seront également rendus à des figures de proue de la culture algérienne, en l'occurrence la regrettée Rachida Reguig, au chorégraphe algérien Kamel Ouali, au chorégraphe tunisien Imed Jemaâ, au Ballet national algérien et au danseur marocain Taoufiq Izzediou. En marge des spectacles qui seront donnés tous les jours à partir de 18h au palais de la Culture, des conférences avec de nombreux thèmes seront animées, comme l'évolution de l'art de la scène, les techniques et les formes qui sont liées, et ce, au niveau du Bastion 23. Des workshops seront aussi à l'honneur au Théâtre national. Dans le souci de répondre à un besoin fortement exprimé par le public lors des précédentes éditions du festival, des performances en off seront données et auront lieu au niveau des salles El Mougar, Ibn Zeydoun et à l'auditorium Aïssa Messaoudi de la Radio nationale.