La daïra de Bou Ismaïl compte 68 fosses septiques, suivie par Gouraya (36), Sidi Amar (34), Ahmeur El Aïn (26), Fouka (25), Damous (20), Koléa (17), Hadjout (12), Cherchell (12), Tipaza (6). Un très grand nombre de ces fosses septiques sont localisées dans les domaines agricoles et les douars. Ces derniers se sont proliférés durant la décennie 1990. L'intervention au niveau d'une fosse septique devient impossible, en raison de l'inexistence des accès. Avec la mise en fonction prochaine de la station d'épuration et de traitement des eaux usées de Hadjout (STEP), la wilaya de Tipaza se renforce en équipement pour augmenter les capacités des ressources hydriques. La STEP de Koléa vient d'être remise en marche, mais également vient de bénéficier d'une enveloppe financière pour son extension. L'intégration des réseaux aux systèmes épuratoires en cours de réalisation, notamment le long de la côte de la wilaya de Tipaza, permet d'éliminer les rejets des eaux usées vers la mer. Cette action vise surtout à augmenter le nombre des autorisations de baignade dans les plages, pour arriver à faire face aux afflux importants des estivants. Les eaux récupérées seront utilisées à d'autres fins après le traitement. La multiplication des constructions illicites et la pose anarchique des tuyaux pour les évacuations des eaux usées ont totalement pollué les sites naturels d'une part, mais augmenter les risques des maladies, d'autre part. C'est dans ce décor que l'unité de l'Office national de l'assainissement (ONA) de Tipaza tente de multiplier quotidiennement les interventions, selon un programme défini par l'administration de la wilaya, à l'aide de ses moyens humains et matériels depuis le mois de janvier 2006, afin d'écarter tous les types de menaces qui risquent de surgir en raison de la pollution des eaux. La préservation de l'environnement demeure une préoccupation quotidienne pour une politique du développement du tourisme. Cette culture fait toujours défaut au sein de la société de cette wilaya. Dans l'attente des actions énergiques, les équipes de l'ONA de Tipaza tentent d'imiter les pompiers, en attendant que tous les espaces deviennent propres et accueillants.