Le bureau de Batna de la fédération nationale des fils de chouhada (FNFC), veut à tout prix que les hautes autorités interviennent dans ce qu'ils considèrent comme un grand mensonge concernant le respect des cahiers des charges signés entre l'OPGI et ses clients. Après avoir saisi les autorités locales et attiré leur attention sur les malversations qu'ils ont mentionnées sur plusieurs écrits, tant à travers la presse qu'à travers des correspondances, les voilà aujourd'hui faire preuve de ténacité et augmenter la pression d'un cran. A travers leur bureau national, ils ont, en effet, saisi le ministre de l'Habitat dans une correspondance dont nous détenons une copie et dans laquelle sont clairement dénoncés les mensonges des entrepreneurs, des bureaux d'étude et des services techniques quant à la conformité des réalisations. «Certaines bâtisses relevant du logement participatif menacent de s'écrouler», est-il dit dans la lettre adressée au premier responsable du secteur. Ahmed Lakhdar Bouzid, président du bureau de wilaya de la FNFC, après 25 années de service au sein de l'office en tant que chef de projet, se retrouve démuni de tous ses droits, pour avoir, nous a-t-il déclaré «refusé de signer le PV de réception provisoire de 260 logements car (il) a considéré que la réalisation n'est pas conforme au cahier des charges». Il nous a, par ailleurs, confié qu'il lance un défi à quiconque serait capable de le contredire dans ses constats : «Je lance un défi aux experts de venir apporter la contradiction à mes réserves». Enfin Abdellatif Keddach, président du bureau national de la fédération, exige pour sa part qu'une commission d'enquête soit dépêchée par le ministère afin de constater sur place les anomalies relevées et ses déclarations.